Economie

Le 17 novembre dernier, le Conseil des ministres de Madagascar a décidé la suspension des liaisons aériennes entre la Grande île et Maurice. Le dernier vol a ainsi eu lieu samedi dernier. Pourtant, de nombreux ressortissants malagasy se retrouvent encore bloqués sur l’île voisine sachant que ce dernier vol a affiché complet. Des personnes se retrouvent notamment dans l’expectative pour diverses raisons.
« Mila rano izahay ! Mijaly rano izahay ! Jirama, leo izahay ! » Que de phrases pour exprimer la souffrance des habitants de la Capitale à l’heure actuelle. Les quatre jours de pluies n’ont pas eu l’effet escompté par les abonnés de la compagnie « Jiro sy Rano Malagasy » (JIRAMA). Face aux délestages et aux coupures incessantes de l’approvisionnement en eau, les responsables ont présenté les pluies provoquées comme étant LA solution à tous les problèmes. Au contraire ! Cela a amplifié les problèmes.
Crainte des spéculations. « En chemin pour me rendre chez mon quincaillier habituel, mes voisins m'ont interpelé en m'informant que le ciment à prix raisonnable importé par les autorités est à présent disponible dans le quartier. Etant donné que je suis en train de finir les travaux de rénovation d'une partie de ma maison, j'ai sauté sur l'occasion et me suis rendu chez un autre quincaillier qui fournissait le fameux ciment "Lucky" à bas prix », explique un père de famille habitant dans le quartier d'Ampefiloha.

Energie - La JIRAMA rattrapée par ses vieux démons

Publié le vendredi, 26 novembre 2021
Gouffre financier. Les états financiers du Projet d'amélioration de la gestion des opérations du secteur de l'électricité (PAGOSE), au titre des années d'exercice 2018 et 2019, provoquent des émules après que la Banque mondiale ait demandé à la compagnie nationale de l'eau et de l'électricité (JIRAMA) de mener un audit de son système de gestion pour déterminer les montants des anomalies constatées durant ces deux années d'exercice.

Prix du savon - Une hausse continue en vue

Publié le jeudi, 25 novembre 2021
Au cours des deux dernières semaines, chaque matin est une épreuve pour Vao, une lavandière. Elle doit en effet expliquer à ses clients que le prix du savon a encore augmenté. «C’est difficile pour mes patrons, surtout en ces périodes de crise, de débourser un peu plus qu’à leur habitude pour acheter du savon. En une semaine notamment, le prix du savon que j’utilise régulièrement a particulièrement haussé. Du savon que j’achetais à 700 ariary, s’achète désormais à 1 000 ariary. Je suis frustrée parce que dans certains cas, certains patrons ne sont pas compréhensifs. Ils pensent que je profite…
Les opérateurs touristiques à Nosy Be font la grève à l’heure actuelle. Ils réclament notamment la reprise des vols internationaux à destination de l’île aux parfums. Face à cette demande, le ministre du Tourisme, Joël Randriamandranto, a tenu à apporter quelques précisions sur la situation, notamment concernant les procédures de réouverture des frontières choisies par le Gouvernement. « Si nous avons décidé de rouvrir les frontières, c’est surtout pour les opérateurs touristiques. Nous sommes conscients que le secteur tourisme est aujourd’hui en souffrance dans le monde entier, mais plus particulièrement à Madagascar. Toutefois, avec la pandémie de coronavirus qui sévit…
Après Fianarantsoa, Antananarivo et Andekaleka, d'autres zones du pays pourraient également bénéficier des pluies provoquées pour les prochains jours programmées par le ministère de l'Eau, de l'Assainissement et de l'Hygiène (MEAH) en collaboration avec la Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA) et la Direction générale de la Météorologie (DGM). L'objectif étant de lutter contre les impacts de la sécheresse et du retard du début de la saison des pluies. « Nous pouvons constater aujourd'hui que le Sud du pays n'est plus la seule région à souffrir de la sécheresse.

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Editorial

  • Signal fort (II)
    Selon la décision de l’UNESCO, les forêts humides de l’Atsinanana de Madagasikara ont été retirées de la liste du patrimoine mondial en péril. Cette décision fait suite à une amélioration de ces forêts, grâce à des efforts de gestion et de protection. Quoiqu’on dise notamment du camp adverse qui tente toujours de relativiser sinon banaliser les efforts accomplis, il s’agit d’un signal fort témoignant le redressement du pays.

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