Economie

Préserver les opérateurs légaux face à la situation actuelle. Le week-end dernier, le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) a tenu un atelier de concertation avec les opérateurs membres du Groupement national des exploitants forestiers de Madagascar (GNEFM) afin de trouver une solution durable concernant l’exploitation forestière dans le pays. Cette question reste un vrai dilemme depuis une vingtaine d’années. A la fin de la rencontre, il a ainsi été décidé que les opérateurs pourront procéder à l’évacuation des stocks de bois légaux dans les quatre prochains moins.
Sur la bonne voie. Malgré les différents aléas climatiques et la propagation de la pandémie de coronavirus à Madagascar, la production rizicole sera globalement bonne pour cette année. Effectivement, après des enquêtes et des calculs, les techniciens au niveau du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche estiment que la production devrait atteindre les 4 860 000 tonnes de paddy pour cette année. « Les prévisions sont notamment en hausse de 5 % en comparaison avec l’année dernière. Nous sommes aujourd’hui en période de grande récolte. De ce fait, les 75 % de ces chiffres sont déjà atteints.…
Depuis la suspension de la voie aérienne en fin du mois de mars, les vols de rapatriement des étrangers, toute nationalité confondue, s’enchaînent. Chaque ambassade collabore avec les compagnies aériennes et facilitent le retour de ses compatriotes vers leur pays d’origine. En général, la majorité de ces étrangers quittent volontairement la Grande île. Leurs papiers sont ainsi en règle, que ce soit leur visa ou les contrats de travail avec les entreprises. C’était le cas par exemple des 850 employés de la compagnie minière d’Ambatovy.
Si la dernière valeur du financement de la lutte contre le coronavirus se chiffrait à 440 millions de dollars, le ministère de l’Economie et des Finances a mis à jour les informations, mercredi dernier. A l’heure actuelle, l’ensemble de cet appui financier arrive jusqu’à 598 millions de dollars. Mais toute cette somme n’est pas encore versée dans la caisse de l’Etat. 226 millions de dollars attendent encore l’approbation du conseil d’administration des partenaires tandis que d’autres sont en cours de négociation. Mais en général, les financements proviennent des Partenaires techniques et financiers (PTF) habituels comme l’Agence française de développement (AFD),…
C’est la seule option possible. Face à la crise sanitaire sévissant dans le pays, la vente de vêtements rencontre également des difficultés, d’une part à cause du manque voire de l’absence de marchés et d’autre part en raison des différentes charges financières pesant sur leurs activités. De ce fait, les vendeurs de la Capitale sont aujourd’hui obligés de brader les prix pour pouvoir liquider leurs produits. « La situation est assez critique avec cette crise qui persiste. Les clients deviennent rares. Actuellement, j’ai des difficultés à vendre mes articles à des prix rentables. Les acheteurs fuient dès qu’ils entendent un…
La crise sanitaire a impacté sur le gagne-pain de milliers de personnes vivant des revenus touristiques. Plusieurs économies dans les différentes Régions de Madagascar tournent exclusivement autour du tourisme. De ce fait, si le tourisme rencontre des difficultés, ce sont toutes les économies locales qui sont paralysées. Et cette crise sanitaire n’est pas une exception. En effet, avec la suspension depuis le 23 mars dernier des visites écotouristiques au sein des parcs nationaux de Madagascar, les acteurs du tourisme, à tous les niveaux, se sont retrouvés dépourvus de sources de revenus. Ranohira par exemple, une Commune rurale située dans la…
73 milliards d’ariary ou 17 millions d’euros. C’est la valeur totale de l’exportation des produits artisanaux l’année dernière. A l’occasion de la Journée mondiale de l’artisanat, hier, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), Lantosoa Rakotomalala, a partagé sa conviction en matière de valorisation du secteur. « L’artisanat occupe une place importante dans l’économie malagasy. Elle regroupe 114 métiers et 12 filières. L’année dernière, la valeur totale de l’exportation est arrivée jusqu’à 17 millions d’euros.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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