Economie

Amélioration des services. L’installation de compteur, que ce soit en eau ou en électricité, figure aussi parmi les services de la JIRAMA les plus critiqués par les consommateurs. Les critiques se concentrent surtout sur la lenteur de ce service. Effectivement, des clients attendent aujourd’hui depuis près de deux ans, et même plus, leurs branchements. « Nous avons déposé notre demande en 2018, et jusque-là nous n’avons pas eu de réponse. Nous sommes donc obligés d’utiliser d’autres sources d’énergie pour avoir de l’électricité dans notre maison. L’année dernière, nous étions obligés de faire l’acquisition de panneaux solaires pour avoir le strict…
Cotisation sociale et salaire du personnel pendant dix ans. Le nouveau directeur général de Siramamy Malagasy (SIRAMA) assainit en ce moment la finance de cette société d’Etat. Tros mois après sa nomination, le directeur général Mamy Emile Ramananarivo a remboursé une dette à hauteur de 391 millions d’ariary. « Je redresse petit à petit la société, à commencer par l’apurement des dettes. Toute l’équipe a travaillé malgré le confinement. Nous avons payé toutes les charges fiscales comme les cotisations sociales impayées auprès de la Caisse nationale et de prévoyance sociale (CNAPS) pendant dix ans, les salaires des 234 employés ainsi…
Après la baisse de la consommation, place à celle des importations. Ces baisses font notamment partie des effets de la pandémie de coronavirus sur l’économie de Madagascar. La mise en place des mesures de confinement total dans le pays, plus particulièrement dans les deux grandes villes - à savoir Antananarivo et Toamasina, a notamment eu de grande répercussion sur la consommation en produits pétroliers. D’après Olivier Jean Baptiste, directeur général de l’Office Malgache des Hydrocarbures (OMH), cette consommation a été réduite de moitié.
Vivement souhaité. Le Gouvernement a mis de côté le plan de mitigation proposé par le secteur privé à cause d’une incohérence du contenu, il y a une semaine. Face à l’absence d’un plan de sauvetage du secteur privé, les présidents des groupements ont par la suite demandé une rencontre avec le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat pour poursuivre les échanges, vu l’impact très lourd du coronavirus sur la trésorerie des entreprises. Le Président de la République, Andry Rajoelina a ainsi évoqué la tenue de cette réunion durant son discours télévisé.
Attendue à l’Assemblée nationale la semaine prochaine. Le projet de loi de Finances rectificative (PLFR) 2020 tarde à venir, alors que la Chambre basse ne dispose que de 60 jours pour réaliser des sessions ordinaires. La moitié du temps est déjà écoulé et le PLFR n’arrivera entre les mains des députés que la semaine prochaine. Selon la Constitution, l’Assemblée nationale dispose d’un délai maximum de 30 jours à compter du dépôt du document pour l’examiner en première lecture.
Sur la bonne voie. Face à la chute libre du cours du pétrole sur le marché international, les consommateurs malagasy s’attendent actuellement à une baisse des prix à la pompe. « Malheureusement, ce n’est pas encore possible pour le moment. L’Etat doit encore s’acquitter de ses dettes auprès des compagnies pétrolières. Toutefois, avec la tendance positive observée actuellement, cet apurement de dettes devrait prendre fin d’ici quatre mois, soit vers le mois de septembre ou octobre prochain », a expliqué le Premier ministre Ntsay Christian.
La compagnie minière Ambatovy a décidé de rapatrier 850 ressortissants étrangers dans son établissement. Sur 10 000 travailleurs, 1000 d’entre eux sont des étrangers. 90% d’entre eux sont alors à rapatrier suite à l’arrêt de la production. D’après le communiqué de l’entreprise, ces personnes sont issues de 39 nationalités différentes. Le premier vol a eu lieu mercredi dernier. L’entreprise a travaillé avec la compagnie Qatar Airways pour acheminer les voyageurs à leur destination. L’avion a transporté 150 personnes vers Qatar durant la première vague. « Considérant l’arrêt de la production depuis le 6 avril et la quarantaine stricte des sites…

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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