Economie

La crise sanitaire a impacté sur le gagne-pain de milliers de personnes vivant des revenus touristiques. Plusieurs économies dans les différentes Régions de Madagascar tournent exclusivement autour du tourisme. De ce fait, si le tourisme rencontre des difficultés, ce sont toutes les économies locales qui sont paralysées. Et cette crise sanitaire n’est pas une exception. En effet, avec la suspension depuis le 23 mars dernier des visites écotouristiques au sein des parcs nationaux de Madagascar, les acteurs du tourisme, à tous les niveaux, se sont retrouvés dépourvus de sources de revenus. Ranohira par exemple, une Commune rurale située dans la…
73 milliards d’ariary ou 17 millions d’euros. C’est la valeur totale de l’exportation des produits artisanaux l’année dernière. A l’occasion de la Journée mondiale de l’artisanat, hier, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), Lantosoa Rakotomalala, a partagé sa conviction en matière de valorisation du secteur. « L’artisanat occupe une place importante dans l’économie malagasy. Elle regroupe 114 métiers et 12 filières. L’année dernière, la valeur totale de l’exportation est arrivée jusqu’à 17 millions d’euros.
Les clients toujours dans l’incompréhension. Entre l’arrivée de deux voire trois factures en un mois, mais aussi l’augmentation démesurée du montant des factures, la grogne des abonnés de la JIRAMA ne cesse de s’amplifier au cours des dernières semaines. « Les agents releveurs de la consommation au sein de la JIRAMA ne sont pas passés chez nous depuis bientôt deux mois. Il a fallu que j’aille au niveau des agences pour récupérer mes factures. Je ne suis pas un cas isolé. Tous mes voisins sont exactement dans la même situation que moi. Hier, les agents de la compagnie d’eau et…
Lundi 15 juin. C’est la date de paiement des impôts synthétiques pour les entreprises réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 200 millions d’ariary. Cette échéance fiscale concerne surtout les petites et moyennes entreprises (PME) ainsi que les petites et moyennes industries (PMI). Bien que le deadline approche, ces sociétés n’ont aucun moyen financier pour honorer leur obligation fiscale. La crise sanitaire a vraiment ralenti les activités économiques. Le pouvoir d’achat des consommateurs, de son côté, s’effrite suite au chômage partiel des entreprises. En réalité, les entreprises manquent terriblement de trésorerie. « Certes, nous avons réalisé un chiffre d’affaires avant la…
Fort potentiel économique. Vu l’évolution de la situation, les huiles essentielles peuvent devenir le nouveau produit phare de la Grande île et le nouveau filon des investisseurs. La demande a effectivement explosé depuis le début de la pandémie de coronavirus. D’après une source auprès du Groupement des exportateurs d’huiles essentielles, extraits et oléorésines de Madagascar (GEHEM), l’exportation de cinéol devrait au moins doubler pour cette année. De même pour le « Ravintsara », dont le volume d’exportation devrait atteindre les 200 tonnes.
Dans un gouffre financier. La société Kraomita Malagasy (KRAOMA) accuse une dette à hauteur de 101 milliards d’ariary et une perte jusqu’à 39 milliards d’ariary. En plus, les salaires des personnels ne sont pas payés depuis six mois. La situation actuelle de la société KRAOMA interpelle les députés et les sénateurs. Le sujet a été évoqué dans les deux Chambres durant leur rencontre avec les membres du Gouvernement, la semaine dernière. D’après le ministre des Mines et des Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra, la quête d’un nouvel investisseur reste la solution pour sortir l’entreprise de ce gouffre financier. « Nous reconnaissons…
Une priorité. Avec la crise sanitaire sévissant à Madagascar, les industries et les entreprises ne sont pas les seules impactées. Le domaine agricole subit également les répercussions de la propagation de cette pandémie de coronavirus dans le pays. Dans la chaîne de production, tous les acteurs sont en effet interdépendants. De ce fait, quand les industries sont obligées de réduire leur production en raison de la baisse des ventes, les producteurs voient également leurs revenus diminuer en même temps car les industries achètent moins de matières premières. Actuellement donc, le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche privilégie…

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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