Economie

Lundi 15 juin. C’est la date de paiement des impôts synthétiques pour les entreprises réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 200 millions d’ariary. Cette échéance fiscale concerne surtout les petites et moyennes entreprises (PME) ainsi que les petites et moyennes industries (PMI). Bien que le deadline approche, ces sociétés n’ont aucun moyen financier pour honorer leur obligation fiscale. La crise sanitaire a vraiment ralenti les activités économiques. Le pouvoir d’achat des consommateurs, de son côté, s’effrite suite au chômage partiel des entreprises. En réalité, les entreprises manquent terriblement de trésorerie. « Certes, nous avons réalisé un chiffre d’affaires avant la…
Fort potentiel économique. Vu l’évolution de la situation, les huiles essentielles peuvent devenir le nouveau produit phare de la Grande île et le nouveau filon des investisseurs. La demande a effectivement explosé depuis le début de la pandémie de coronavirus. D’après une source auprès du Groupement des exportateurs d’huiles essentielles, extraits et oléorésines de Madagascar (GEHEM), l’exportation de cinéol devrait au moins doubler pour cette année. De même pour le « Ravintsara », dont le volume d’exportation devrait atteindre les 200 tonnes.
Dans un gouffre financier. La société Kraomita Malagasy (KRAOMA) accuse une dette à hauteur de 101 milliards d’ariary et une perte jusqu’à 39 milliards d’ariary. En plus, les salaires des personnels ne sont pas payés depuis six mois. La situation actuelle de la société KRAOMA interpelle les députés et les sénateurs. Le sujet a été évoqué dans les deux Chambres durant leur rencontre avec les membres du Gouvernement, la semaine dernière. D’après le ministre des Mines et des Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra, la quête d’un nouvel investisseur reste la solution pour sortir l’entreprise de ce gouffre financier. « Nous reconnaissons…
Une priorité. Avec la crise sanitaire sévissant à Madagascar, les industries et les entreprises ne sont pas les seules impactées. Le domaine agricole subit également les répercussions de la propagation de cette pandémie de coronavirus dans le pays. Dans la chaîne de production, tous les acteurs sont en effet interdépendants. De ce fait, quand les industries sont obligées de réduire leur production en raison de la baisse des ventes, les producteurs voient également leurs revenus diminuer en même temps car les industries achètent moins de matières premières. Actuellement donc, le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche privilégie…
50 % de la population malagasy auront accès à l’électricité à un prix socialement acceptable. Telle est l’ambition du Gouvernement actuel d’ici fin 2023. En effet, sur 26 millions d’habitants, seulement 15 % d’entre eux ont actuellement accès à l’électricité dont moins de 6 % en milieu rural, où vivent pourtant 67 % de la population. Quant à la nouvelle politique de l’énergie (NPE), les autorités visent un taux d’accès de 70% à l’électricité d’ici 2030. Concernant les mini-réseaux, l’objectif d’ici dix ans est d’atteindre 50 % de la production électrique grâce à l’énergie hydraulique, 20 % par du biogaz,…
Un exemple à suivre. Chaque année, depuis 2002, l’initiative Equateur - dirigée par le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) - lance le prix « Equateur » pour identifier les solutions locales exceptionnelles pour le climat, les personnes et la planète. A l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, célébrée hier, le PNUD a donc annoncé les dix pays lauréats du prix « Equateur ». Ces organisations présentent des solutions innovantes basées sur la nature pour lutter contre la perte de biodiversité et le changement climatique.
Cette crise sanitaire a considérablement nuit aux entreprises existantes à Madagascar. Afin d’évaluer ces répercussions, la Cellule de veille économique et stratégique de l’Organisme Economic Development Board of Madagascar (EDBM) a mené une enquête auprès des entreprises du pays, tout secteur confondu. Cette enquête a ainsi permis de quantifier les impacts de la pandémie de coronavirus sur les activités économiques. A l’issue de cette investigation, l’EDBM déterminera notamment les actions qu’il devra entreprendre, que ce soit en termes d’analyse, de planification ou encore de facilitation afin de soutenir au mieux le secteur privé pendant et après la crise.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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