Economie

Les négociations n’ont pas porté ses fruits. L’Etat a ainsi envoyé une lettre de résilience de contrat à la Jovena, un des fournisseurs en énergie de la compagnie nationale d’eau et d’électricité, hier. Effectivement, vendredi dernier, lors d’une descente à Mandroseza, Vonjy Andriamanga, le ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures, a déjà évoqué les difficultés rencontrées dans les négociations avec certains fournisseurs. « Sur les quatre gros contrats avec les fournisseurs, deux sont en cours de finalisation. Nous avons notamment atteint notre objectif de réduction des coûts de production et trouvé un point d’entente avec les deux fournisseurs.…
Aujourd’hui, les consommateurs se tournent surtout vers les voitures importées. De ce fait, le marché de la seule industrie automobile locale, Karenjy, se retrouve restreint. « Le marché local est assez particulier parce qu’il est très petit. Nous sommes malheureusement contraints par le pouvoir d’achat des gens, qui de toute façon, n’ont pas les moyens pour acheter une voiture. Et ceux qui ont les moyens choisissent d’autres marques » explique Luc Ronssin, directeur général de l’entreprise Le Relais, constructeur de la marque Karenjy. Effectivement, le prix de la Mazana II n’est pas à la portée de tous. Il se place…
L’administration publique connait un retard dans l’exécution des projets d’investissement financés par les bailleurs de fonds. Afin de remédier à cette situation, l’Union européenne (UE) lance deux programmes d’appui à l’Etat malagasy pour une mise en œuvre efficiente du 11ème Fonds européen de développement (FED). L’UE octroie ainsi au total 32 milliards d’ariary pour appuyer les institutions dans le secteur des infrastructures ainsi que l’ordonnateur national. Une cérémonie entrant dans le cadre de la signature d’une convention de financement y afférente s’est alors tenue hier à Antaninarenina.
Rien qu’une infime partie de l’iceberg. Effectivement, l’année dernière, la JIRAMA, société nationale d’eau et d’électricité, a enregistré plus de 7 milliards d’ariary de pertes liées aux branchements illicites et aux fraudes. Depuis, la JIRAMA a effectué une opération de ratissage dans les principaux quartiers concernés. Ainsi, de 2018 jusqu’au mois de juillet dernier, la société pu récupérer 708 960 751 ariary des 257 fraudes et 91 cas de vol démasqués. Une somme encore minime en comparaison des 700 milliards.
Un secteur florissant. Travailler dans les « call center » est la dernière tendance en vogue actuellement. Ces trois dernières années, les entreprises dites « offshore » se sont multipliées à grande vitesse dans le pays. Et pour cause, le faible coût de la main-d’œuvre estimé aux alentours de 130 euros ou près de 500 000 ariary, soit deux fois moins cher qu’au Maroc ou en Tunisie. Toutefois, ces salaires restent toujours attrayants pour la jeunesse malagasy. Pourtant, un bon nombre de sociétés opèrent encore clandestinement dans le pays.

Hausse des prix des PPN - L’ariary à stabiliser

Publié le dimanche, 29 septembre 2019
Tous les moyens sont bons pour protéger les ménages vulnérables. Cela fait maintenant un mois que les prix des produits de première nécessité (PPN) ont enregistré une augmentation alors que Madagascar n’entre pas encore dans la période de soudure. Le sujet a d’ailleurs fait l’objet d’une discussion lors du dernier Conseil des ministres mercredi dernier. Outre la réouverture des « Tsena Mora » et la fixation du prix de référence, le Gouvernement actuel se tourne également vers une politique monétaire.
Tout est possible. Actuellement, avoir une connexion Internet chez soi reste encore un luxe inaccessible pour la grande majorité des ménages malagasy. Le prix exorbitant des services liés à ce réseau informatique mondial empêche ainsi les consommateurs d’y avoir accès. « Pour cause, nous sommes aujourd’hui dans un pays où les produits de télécommunication sont taxés comme des produits de luxe, avec des droits d’accise de 8 % en plus de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) de 20 %. Et d’après une étude, il y a un lien direct entre le taux de taxation et le taux de…

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Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

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