Publié dans Economie

Récession économique - Un fonds pour soutenir les entreprises privées

Publié le mercredi, 08 avril 2020


Limiter en tant que possible la répercussion de la pandémie sur l’économie. Le ministre de l’Economie et des Finances et celui de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, en présence du Président de la République, ont rencontré le groupement des entreprises et celui du patronat pour établir un plan de relance économique. Effectivement, il faut préserver les activités du secteur privé afin de garantir l’emploi à la population. Actuellement, les sociétés rencontrent un grand problème de trésorerie. Elles n’ont plus le moyen de payer le salaire de leurs employés. D’autres ont déjà opté pour un congé forcé mais une telle mesure ne sera plus possible puisque le confinement est prolongé.
C’est dans ce contexte que les trois entités se sont réunies afin d’élaborer un plan de mitigation. L’objectif étant de repositionner l’économie nationale. Si d’autres pays ont déjà déboursé des millions de dollars de subvention aux entreprises, nos chefs d’institution prévoient également de soulever des fonds pour le secteur privé. « L’Etat a pour devoir d’appuyer le secteur privé. Si Madagascar n’a pas la puissance des Etats-Unis, de l’Europe ou des pays asiatiques, nous avons la confiance de la communauté internationale. Cette confiance permettra de soulever les fonds nécessaires à la sauvegarde et la relance de l’économie malagasy, suivant le plan de mitigation qui sera finalisé à la fin de ce mois-ci », souligne Richard Randriamandrato, ministre de l’Economie et des Finances.
Ce plan de mitigation s’articulera sur deux niveaux. « Il s’agit du plan de sauvegarde pour préserver l’existant et les avancées réalisées ainsi que la maîtrise des impacts. Viendra ensuite le plan de relance pour anticiper dès aujourd’hui les opportunités afin d’établir de nouveaux mécanismes et repositionner Madagascar », déclare Lantosoa Rakotomalala, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. Un groupe de travail restreint représentant toutes les parties prenantes élabore en ce moment le document.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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