Publié dans Economie

Plan de relance économique - Une enveloppe de 347,5 millions de dollars déjà prévue

Publié le mercredi, 06 mai 2020


Ralentissement. La plupart des pays dans le monde ont débloqué une somme colossale pour financer l’économie dans ce contexte de crise sanitaire. Les impacts de la pandémie sont déjà palpables dans la Grande île, pour ne citer que la baisse des recettes de l’Etat et l’arrêt des activités des entreprises. Le ministère de l’Economie et des Finances a même révisé la croissance économique de 1,5 % si elle était initialement prévue à 5,5 %. Un plan de mitigation a été ainsi élaboré dans ce sens afin de riposter à la crise. Selon le journal Le Monde, une enveloppe de 347,5 millions de dollars est déjà prévue dans le plan de relance économique à Madagascar. « Un plan de 347,5 millions de dollars (soit 2,5 % du PIB) a donc été élaboré pour soutenir l’économie. Celui-ci associe des bailleurs tels que la Banque mondiale, l’Agence française de développement (AFD), l’Union européenne (UE), mais aussi l’Etat malagasy. L’appui aux entreprises représente la plus grosse part du projet, estimé à hauteur de 295 millions de dollars et prévoit dans certains cas une prise en charge partielle des salaires. Le plan s’intéresse aussi au tourisme, un secteur porteur pour Madagascar. Un fonds de soutien à la consommation des prestations touristiques est désormais prévu grâce à un crédit à la consommation de 10 millions de dollars, apporté par l’AFD et la Banque mondiale. Enfin, à travers des projets financés par les bailleurs, les petites et moyennes entreprises en difficulté devraient bénéficier d’une enveloppe de 5 millions de dollars, financée par la Banque mondiale », détaille le journal dans son article.
Transparence
Bien que l’utilisation de ce fonds reste à la discrétion du Gouvernement, les bailleurs de fonds aussi bien que la population recommandent une transparence dans son utilisation. « Ce qui est important pour nous et pour tous les bailleurs, c’est évidemment que le fonds soit déboursé de manière transparente. Il s’agit d’un argent public. L’octroi des fonds nécessite une tracabilité. Nous nous trouvons dans une situation de crise mondiale. Je pense qu’il y a un  contrat moral important à tenir. Il faut aussi que les mesures envisagées soient des aides ciblées pourqu’elles soient efficaces. Chaque dollars et chaque ariary va compter », souligne Marc Gérard, représentant du Fonds monétaire international lors de son intervention dans une chaîne de télévision privée.
Recueillis par Solange Heriniaina   

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Editorial

  • Trouble-fête !
    La propagande électorale en vue des législatives du 29 mai continue son bonhomme de chemin. Morne pour certaines localités ou régions, trop bruyante pour d’autres, elle ne suscite pas trop d’enthousiasme encore moins pas trop d’intérêts. Une semaine exactement après le coup d’envoi, la propagande peine à atteindre la vitesse de croisière. L’opinion semble ne pas y accorder trop d’importance concernant notamment ce prochain scrutin du 29 mai. En tout cas, le choix de ma part du terme « propagande » au lieu de « campagne » n’a rien de fortuit. Un choix délibéré ! L’usage du mot « propagande » en lieu et place de « campagne » traduit, en quelque sorte, la vulgarité de la chose. En effet, le mot « propagande » au sens péjoratif évoque le discrédit de la campagne. Qui dit propagande sous-entend une avalanche de promesses mirobolantes ou des engagements sans suite. Selon nombre…

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