Soutenir les familles touchées de plein fouet par la crise de coronavirus. La Bank of Africa (BOA) Madagascar et sa Fondation ont remis, avant-hier, un lot de dons au ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique et professionnel, à Anosy. « Depuis le début, cette pandémie a considérablement impacté les domaines de la santé et de l’économie, mais surtout l’éducation de nos enfants. L’enseignement se retrouve particulièrement perturbé. Pourtant, le développement d’un pays repose sur l’éducation de ses générations futures. Consciente de la situation, notre maison mère a donc insisté sur le fait que nous priorisons les enfants mais aussi les plus démunis dans nos différentes actions sociales. Cette donation se concentre ainsi sur la protection des établissements publics et des élèves, obligés de retourner sur les bancs de l’école en cette période de crise santaire. Nous avons également tenu à assurer une bonne alimentation avec l’installation des cantines », a soutenu la présidente de la Fondation BOA Madagascar, Sidika Akbaraly, lundi dernier, dans les locaux du ministère, lors de la remise des dons.
Ce lot de dons se compose de 100 000 masques, 4 000 litres de produits nettoyants, 16 600 kg de riz, 6 600 kg de haricots et 416 litres d’huile, sans oublier les 400 packs alimentaires composés de pâtes alimentaires, de pains mais aussi d’aliments en conserve pour les familles les plus en difficulté. « Nous avons fait ces choix car nous constatons qu’actuellement, outre la mauvaise alimentation par manque de budget, des élèves mais aussi des professeurs sont dépourvus de masques de protection dans certaines zones. Pourtant, ces accessoires sont indispensables pour limiter toute propagation du Covid-19, plus particulièrement dans les écoles. La lutte s’installe dans la durée. Nous nous associons donc à tous les efforts déjà entrepris avec nos modestes moyens », a expliqué le président du Conseil d’administration de la banque, Ralison Alphonse.
La distribution de ces dons auprès des différents bénéficiaires sera prise en charge par le ministère. En tout cas, l’objectif est de répondre favorablement aux besoins actuels du secteur de l’éducation, en ayant le maximum d’impacts.
Rova Randria