Publié dans Economie

Crise sanitaire - Gel hydroalcoolique, le nouveau filon des industries

Publié le jeudi, 14 mai 2020


S’adapter en fonction de la demande et de la situation. Au tout début de la crise sanitaire, au mois de mars dernier, les gels et solutions hydroalcooliques étaient soit en rupture de stocks, soit trop chères vis-à-vis du pouvoir d’achat du consommateur moyen, et ce auprès de tous les revendeurs. Pourtant, aujourd’hui, la situation s’est complètement inversée. Pour cause, les industries productrices de ce produit se sont multipliées au cours des derniers mois. Au mois de mars en effet, seules deux marques possédaient une gamme de produits de gels hydroalcooliques. Avant la pandémie, ce produit n’était utilisé que par un nombre limité de personnes. Et aujourd’hui, ces chiffres ont doublé et même triplé. « Les industries spécialisées en produits cosmétiques mais aussi en produits de nettoyage sont les principales intéressées, venant renforcer les rangs des producteurs de gels hydroalcooliques. Voyant la demande croissante en solution hydroalcoolique autant pour usage personnel que professionnel, elles ont décidé d’élargir leur gamme de produits, d’une part pour répondre aux besoins des consommateurs, nous n’allons pas le nier, mais d’autre part pour les bénéfices également », explique un expert en création de produit.
Avec la reprise de toutes les activités du quotidien, le gel hydroalcoolique est un outil indispensable pour éviter toute contamination ou transmission du virus. Il se retrouve ainsi partout, des supermarchés et autres magasins aux différents bureaux administratifs, sans oublier les différentes entreprises. « Les marques ont ainsi un marché très élargi. Mais pour se distinguer des autres marques, certaines optent quand même pour la diversification des formats et des parfums. Ce qui fait que nous avons aujourd’hui des gels au « ravintsara » ou encore à l’aloe vera, et même à l’ylang-ylang. Alors qu’auparavant, ce genre de parfum importait peu »,  souligne-t-il. Ces différents parfums et composants finissent par définir le choix des consommateurs. « Quitte à s’en mettre plusieurs fois dans la journée, il faut au moins que le gel sente bon » confie Rojotiana, une jeune vendeuse, en rigolant. Les prix ne sont pas mis de côté pour autant. Le gel hydroalcoolique de 50ml s’achète aujourd’hui entre 2 700 et 3 000 ariary, tout dépend de la marque et du revendeur.
Les masques aussi…
La frabrication des masques est également devenu une nouvelle source de revenus pour les industries actuellement. Outre les entreprises franches, les ateliers fabricants de cache-bouches se sont également multipliés au fil des derniers mois. La fabrication et la mise en vente des masques en tissu s’intesifient particulièrement sur le marché intérieur, mais aussi extérieur. Des entreprises franches exportent actuellement leurs produits vers les marchés régionaux, comme la Réunion. Effectivement, une personne doit avoir plusieurs caches-bouches, pour pouvoir en changer régulièrement comme le suggère le personnel médical pour éviter toute contamination par le Covid-19 ou encore tout autre microbe.
Rova Randria

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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