Publié dans Economie

Réforme du code minier - Un retard inévitable

Publié le jeudi, 14 mai 2020


Prévue pour le mois de juin. Le Gouvernement a commencé la réforme du code minier vers la fin de l’année 2019. Le ministère des Mines et des Ressources stratégiques a même proposé un avant-projet de loi lors du lancement en décembre dernier.  Cette institution a par la suite mis en place un comité de pilotage chargé des travaux de modification. La plateforme regroupe dix représentants issus respectivement des grandes mines, la société civile, les opérateurs nationaux, les syndicats et l’administration publique. Cependant, les réunions de ce comité sont interrompues temporairement à cause de la pandémie de coronavirus. « La dernière réunion remonte au 27 mars. Afin d’éviter la propagation du coronavirus, le ministère de tutelle a suspendu temporairement les ateliers de concertation. Les parties prenantes remplissent le canevas de leur côté. Il s’agit d’un document dans lequel chacun propose les retouches à apporter dans le code minier. Mais vu ce rythme et le contexte actuel, nous craignons que le document ne sera pas achevé d’ici juin. Il faut encore consolider les idées de tous les membres du comité avant de proposer la loi à l’Assemblée nationale. Je pense que la modification a nécessité plus de temps que prévu. La finalisation serait vers la fin de l’année si la crise sanitaire persiste» avance Christian Iharantsoa, spécialiste du secteur minier au sein de Transparency International contacté au téléphone, hier. Selon ses dires, les sociétés civiles ont déjà déposé des demandes répétées au sujet de la reprise du processus de la révision du code minier auprès du ministère. Leur plateforme recommande les rencontres privées avec le numéro un du département afin d’accélérer le travail. Malgré le contexte actuel, une source auprès du ministère affirme que leur département poursuit l’activité de leur côté.
Il faut savoir que cette retouche du code minier représente un grand défi pour le Gouvernement actuel. Les responsables durant le régime précédent ont consacré des années sur cette tâche mais n’y sont pas parvenus. En tout cas, l’objectif consiste à mettre en place un cadre légal au bénéfice de tous. Le secteur minier n’a jamais apporté de retombée économique palpable et tangible à la population malagasy.
Solange Heriniaina

Fil infos

  • Marc Ravalomanana - Insolent un jour, insolent toujours
  • ACTU-BREVES
  • Opposition - Le torchon brûle entre les ex-leaders du « hetsika fotsy »
  • ACTU-BREVES
  • Projet « Lac Iarivo » - Un village touristique et un village artisanal ouverts en août 2025
  • Pour l’acheminement du groupe de 105 MW à Antananarivo - Le Premier ministre en mission à Toamasina
  • Incendie - 231 maisons réduites en cendres à Nosy Varika
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Elections municipales et communales - Un début de campagne timide dans la Capitale

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • « RIZ Plus »
    Loin des tam – tam, des bling – bling, des folklores propagandistes et surtout des séances de photogéniques en vogue, malheureusement ces temps-ci, des évènements d’intérêts cruciaux pour l’avenir immédiat, à moyen terme et à long terme du peuple malagasy, se passent à travers le pays. Le projet RIZ Plus ou projet de productivité et de résilience des moyens de subsistance ruraux fait son bonhomme de chemin. Il contribue à l’objectif essentiel à savoir « Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable » dans le cadre de l’Objectif de développement durable (ODD) diligenté par l’ONU et s’inscrivant directement dans la Politique générale de l’Etat (PGE) autrement dit « l’autosuffisance alimentaire ».

A bout portant

AutoDiff