Publié dans Economie

Société Kraomita Malagasy - En quête d’un nouvel investisseur

Publié le lundi, 08 juin 2020

Dans un gouffre financier. La société Kraomita Malagasy (KRAOMA) accuse une dette à hauteur de 101 milliards d’ariary et une perte jusqu’à 39 milliards d’ariary. En plus, les salaires des personnels ne sont pas payés depuis six mois. La situation actuelle de la société KRAOMA interpelle les députés et les sénateurs. Le sujet a été évoqué dans les deux Chambres durant leur rencontre avec les membres du Gouvernement, la semaine dernière. D’après le ministre des Mines et des Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra, la quête d’un nouvel investisseur reste la solution pour sortir l’entreprise de ce gouffre financier. « Nous reconnaissons la crise sociale au sein de cette entreprise.

Cela fait maintenant six mois que les employés n’ont pas perçu leur salaire. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le ministère leur a apporté une aide d’urgence. Malgré cela, les membres du Conseil d’administration travaillent d’arrache-pied pour dénouer cette crise au sein de KRAOMA. Une difficulté réside en matière de rupture de contrat avec le partenaire russe, étant donné que le contrat signé fait état de 3 millions de tonnes de chrome à exploiter. Une résiliation du contrat à l’amiable est déjà envisagée afin de permettre à d’autres partenaires de signer. Les caisses sont certes vides mais des réserves de chrome sont bel et bien existantes, contrairement aux rumeurs sur l’épuisement des stocks. On se demande parfois si nous allons encore trouver un nouvel investisseur, mais nous ferons tout notre prossible pour redresser cette société », explique le ministre des Mines et des Ressources Stratégiques. Il faut rappeler que KRAOMA était une société forte et indépendante financièrement avant 2015. Mais un audit a permis de mettre à jour les problèmes financiers au sein de l’entreprise.

Concernant les stratégies de relance du secteur après cette crise santaire, le numéro 1 du département mise sur l’appui des exploitants nationaux ainsi que la promotion de l’arrivée des investisseurs directs étrangers (IDE). Les opérateurs miniers, de leur côté, attendent impatiemment le dégel des permis pour développer leurs activités. Cependant, l’Etat prépare encore le cahier des charges minières et détermine les critères et conditions à adopter pour que la réouverture de la délivrance des permis soit bénéfique pour toutes les parties prenantes, surtout les exploitants nationaux.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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