Publié dans Economie

Factures de la JIRAMA - Le retour à la normale annoncé

Publié le vendredi, 03 juillet 2020


Les abonnés de la société d’eau et électricité (JIRAMA) ont haussé le ton concernant la hausse inexplicable de leur facture. Certains reçoivent même une double facturation en un mois. L’entreprise pensait avoir facilité la vie de ses clients durant cette crise en rééchelonnant les paiements ainsi qu’en estimant les consommations, mais le côté pratique a bouleversé la situation. Les grognes se sont renforcées suite à l’annonce d’erreurs d’index au niveau des factures. Une réunion d’urgence s’est alors tenue hier à Faravohitra entre les responsables de l’établissement. Lors de la conférence de presse, le directeur général, Vonjy Andriamanga a annoncé le retour à la normale des factures. « Nous avons pris les dispositions nécessaires pour améliorer notre rapprochement à nos abonnés. Dorénavant, un client ne recevra qu’une seule facture par mois, contrairement à ce qui s’est passé auparavant. Par ailleurs, la date limite de paiement des factures est allongée jusqu’à la fin du mois au lieu de dix jours. Parallèlement à cela, le rééchelonnement des factures se poursuit toujours. Etant donné que nous nous trouvons dans une situation d’urgence sanitaire, aucune coupure pour facture impayée ne surviendra pendant cette période », annonce le DG.
Doléances
Suite à ces hausses inexplicables des factures, la JIRAMA mettra en place des kiosques dédiés spécialement à recevoir les doléances. « Les victimes peuvent se rendre auprès de ces kiosques à partir de lundi prochain. Ce service s’ajoute à celui d’Antanimena et il est disponible dans six agences de la JIRAMA situées dans la Capitale. Les requêtes seront analysées cas par cas. Il suffit d’apporter les anciennes factures et les responsables vérifieront l’index et la consommation moyenne du client. Dans le cas d’erreur d’index, la JIRAMA procède sur place à la correction et ajuste le montant de la facture. Si nous constatons une anomalie, le client ne paiera que le montant normal et cherchera une solution avec notre entreprise »,  poursuit le directeur général. Rappelons que près de 5 000 abonnés ont subi des erreurs d’index à cause des malversions effectuées par quelques employés de ladite société.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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