Publié dans Economie

Projet « Akohonakà » - De bons résultats pour la première vague

Publié le mardi, 14 juillet 2020

Une trentaine d'entrepreneurs bénéficiaires. Lancé officiellement à la fin du mois de février dernier par le programme « Fihariana », le projet « Akohonakà » est un financement octroyé à tous les entrepreneurs désirant développer leurs activités ou de créer leur propre entreprise dans la filière avicole. Pour cette première vague, les participants ont obtenu de très bons résultats, et ce malgré la crise sanitaire actuelle. « Effectivement, le taux de mortalité des poussins est retombé à seulement 2,91%, contrairement à 5% habituellement, sur une période de 42 jours.

Quant à la question du poids, une hausse de 273 g a été constatée sur la même période », rapportent les responsables du projet cette semaine, en présentant le bilan. « Souscrire à ce programme est une vraie opportunité pour moi. Lancer ma propre entreprise a toujours été un rêve. Et maintenant, cela s'est concrétisé. Toutefois, je compte bien m'activer surtout dans la recherche de débouchés pour pouvoir avoir des rétombées le plus rapidement possible », s'est enthousiasmé l'un des bénéficiaires.

De plus, pour s'assurer de la qualité du produit, le programme s'est associé avec LFL pour assister techniquement tous les bénéficiaires.

« Des visites de suivi ont en effet été effectuées d'une part pour surveiller l'évolution des poussins et d'autre part pour que les conditions d'élevage se conforment aux normes en vigueur », rajoutent les responsables. Le projet « Akohonakà » est un pack complet d'accompagnement, allant de l'encadrement et de la formation aux dons de poussins, sans oublier la recherche de débouchés. Outre le financement, 40 000 poussins ont également été distribués entre les entrepreneurs. Et en collaboration avec le ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, ces entrepreneurs ont aussi été formés sur la gestion d'entreprise et les méthodes modernes d'élevage.

Aujourd'hui, la consommation individuelle de viande de poulet est de 2,5 kg seulement à l'année pour Madagascar, contre près de 28 kg pour notre île voisine, Maurice. Soutenir les producteurs est ainsi une manière d'améliorer la consommation et d'offrir des produits de qualité aux ménages malagasy. La deuxième vague de financements devrait se faire ce mois-ci, avec une cinquantaine d'entrepreneurs prévus à soutenir.

Rova Randria

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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