Quant à la question du poids, une hausse de 273 g a été constatée sur la même période », rapportent les responsables du projet cette semaine, en présentant le bilan. « Souscrire à ce programme est une vraie opportunité pour moi. Lancer ma propre entreprise a toujours été un rêve. Et maintenant, cela s'est concrétisé. Toutefois, je compte bien m'activer surtout dans la recherche de débouchés pour pouvoir avoir des rétombées le plus rapidement possible », s'est enthousiasmé l'un des bénéficiaires.
De plus, pour s'assurer de la qualité du produit, le programme s'est associé avec LFL pour assister techniquement tous les bénéficiaires.
« Des visites de suivi ont en effet été effectuées d'une part pour surveiller l'évolution des poussins et d'autre part pour que les conditions d'élevage se conforment aux normes en vigueur », rajoutent les responsables. Le projet « Akohonakà » est un pack complet d'accompagnement, allant de l'encadrement et de la formation aux dons de poussins, sans oublier la recherche de débouchés. Outre le financement, 40 000 poussins ont également été distribués entre les entrepreneurs. Et en collaboration avec le ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, ces entrepreneurs ont aussi été formés sur la gestion d'entreprise et les méthodes modernes d'élevage.
Aujourd'hui, la consommation individuelle de viande de poulet est de 2,5 kg seulement à l'année pour Madagascar, contre près de 28 kg pour notre île voisine, Maurice. Soutenir les producteurs est ainsi une manière d'améliorer la consommation et d'offrir des produits de qualité aux ménages malagasy. La deuxième vague de financements devrait se faire ce mois-ci, avec une cinquantaine d'entrepreneurs prévus à soutenir.
Rova Randria