Publié dans Economie

Moratoire des services de la dette des G20 - Un espoir de prolongement jusqu’en 2021 pour Madagascar

Publié le lundi, 20 juillet 2020

Le ministre des Finances et les chefs des banques centrales des pays du G20 ont organisé une réunion en visioconférence samedi dernier. Etant donné que l’initiative de la suspension du service de la dette (DSSI) des pays pauvres reste un sujet très en vogue en ce moment, les participants ont abordé ce point durant la réunion. Il faut savoir que 42 pays pauvres y compris Madagascar ont bénéficié un moratoire s’étalant du 1er mai jusqu’à la fin de l’année. Cette mesure a permis à  la Grande île de mettre de côté 25 millions de dollars, soit l’équivalent de 0,8 % du produit intérieur brut (PIB).

 

Malgré l’initiative prise, la Banque mondiale appelait encore au pays du G20 au prolongement de la DSSI jusqu’en 2021. « Nous considérons une possibilité d’extension de l’initiative de la suspension du service de la dette (…) en tenant compte du développement de la pandémie et les résultats d’un rapport du Fonds monétaire international et du Groupe de la Banque mondiale sur les besoins en liquidités des pays éligibles », rapporte le communiqué des pays du G20. Selon le calendrier établi, ces derniers se prononceront durant leur réunion prévue en octobre. En tout cas, Bruno Le Maire, ministre français de l’Economie et des Finances, a déjà avancé la possibilité d’une mise en œuvre de cette décision.

D’après la Banque mondiale, la reprise économique restera inégale dans chaque pays du monde après cette crise. L’institution de Bretton Woods craint également une deuxième vague de pandémie l’année prochaine. Il ne faut pas nier que le coronavirus a laissé des séquelles dans tous les pays du monde. Madagascar a par exemple dû recourir à des financements extérieurs pour risposter à la maladie. A l’heure actuelle, les partenaires techniques et financiers ont déjà annoncé une aide de près de 600 millions de dollars. Cette initiative s’avère cruciale pour notre pays dans la mesure où le financement du plan multisectoriel d’urgence reste encore en attente car la mise en œuvre du document requiert 826 millions de dollars dont 255 millions de dollars à trouver.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Règles générales prioritaires
    En ce début de cycle nouveau, il importe de rappeler certains principes de base qui figurent comme étant des lignes directrices à respecter, des balises pour éviter les dérapages ou toutes formes d’abus. Quelques règles inévitables s’imposent. Règle numéro un : respect de l’Etat de droit. Concept de fond qui garantit la crédibilité d’un régime en place, le respect de l’Etat de droit dans toutes ses composantes incarne l’identité d’une Nation digne de respect et de reconnaissance. Un Etat de droit signifie un pays qui respecte la loi en vigueur, les Institutions républicaines et place la dignité humaine au centre des intérêts comme étant une priorité cardinale. Personne n’est au-dessus de la loi ! Un Etat de droit entend la mise en œuvre de façon stricte de la bonne gouvernance, ce qui présuppose la priorité accordée à la transparence. De fait, une gestion saine des ressources publiques et de la…

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