Publié dans Economie

Culture entrepreneuriale - Les PME malagasy loin de pouvoir exploiter leur potentiel

Publié le lundi, 20 juillet 2020

Principal composant du tissu entrepreneurial à Madagascar. Aujourd’hui, les PME (petites et moyennes entreprises) sont loin de prendre conscience de l’importance de leur place, mais surtout de leurs activités dans l’économie de la Grande île. C’est pourquoi, les mesures d’accompagnement pour soutenir leur développement se multiplient, et ce, bien avant cette crise économique générée par la pandémie de coronavirus. Le problème est qu’au fil des décennies, seuls les impacts des activités des grandes entreprises ont été valorisés. Et aujourd’hui, le potentiel des PME malagasy est loin d’être exploité comme il se doit.

Malheureusement, aucune statistique récente et détaillée n’est disponible dans le pays pour mettre en relief ce potentiel et les résultats qui en découlent. Toutefois, les institutions financières savent déjà depuis un bout de temps que ce potentiel existe bel et bien. « De notre côté, à travers nos différentes activités, nous avons identifié le segment de clientèle PME comme un levier de développement économique pérenne pour le pays. Ceci constitue une part importante de nos activités, d’où l’intérêt de la mise en place d’une plateforme intégrée PME. De ce fait, nous nous investissons particulièrement pour soutenir ces clients dans l’extension de leurs activités. Leur développement contribuera sans aucun doute à celui de l’économie de Madagascar en général », soutient Alexandre Mey, directeur général de la BNI Madagascar.

Souhaitant renverser cette situation, la Jeune Chambre Internationale (JCI) s’est associée avec la BNI Madagascar pour accélérer la croissance des micro, petites et moyennes entreprises (MPME) malagasy. Ce partenariat vise notamment à offrir aux jeunes entrepreneurs un accompagnement financier mais surtout technique, afin de développer une culture entrepreneuriale plus forte. Cela contribuera normalement à l’accélération du développement de ces catégories d’entreprises. En prenant connaissance de toutes les ficelles de développement d’une entreprise, les opérateurs pourront effectivement améliorer considérablement leurs activités mais aussi leurs produits. « Concrètement, d’ici 2022, près de 300 entrepreneurs devront bénéficier des financements de la part de la banque et de ses partenaires », a précisé Hanta Rakotovao, responsable de la plateforme intégrée PME au sein de la BNI Madagascar.

Les deux partenaires développeront ainsi ensemble divers programmes d’assistance technique. Ils mobiliseront également des bailleurs de fonds actifs dans le développement des coopératives et des TPME pour les accompagner dans la concrétisation de ces programmes. Cette collaboration pourra être étendue dans les différentes Régions du pays. Cependant, outre l’accélération des activités, la formalisation des PME doit aussi être renforcée.

Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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