Publié dans Economie

Global Greengrants Fund - Kivalo reconnu comme exemple d’écotourisme villageois réussi

Publié le jeudi, 23 juillet 2020

Face à la dégradation des forêts de mangroves dans l’ouest du pays, à Kivalo, les villageois ont décidé de prendre les choses en main afin d’instaurer une gestion durable de ces ressources. Effectivement, ils ont compris que ces forêts leur apportent beaucoup que ce soit en termes de produits de pêche ou encore de protection du littoral. Ils décident ainsi de leur rendre la  pareille. Pour ce faire, une association communautaire « Analamaitso tsy ho gnan’olo » a été mise en place pour identifier les opportunités économiques et développer ainsi un business inclusif mais surtout respectueux de la nature.

Aujourd’hui, cette ressource est à la fois exploitée durablement et préservée. Les efforts déployés par les membres de l’association ont porté leurs fruits. Aujourd’hui, Kivalo est alors reconnu comme un exemple de l’écotourisme réussi dans la Région. Et avec l’appui de l’Agamo, l’Association des guides agréés de Morondava, de l’Office régional du tourisme de Menabe et l’accompagnement technique du WWF Madagascar, elle a même reçu une subvention de reconnaissance d’un montant de 4 350 dollars, soit plus de 16 millions d’ariary, de la part du Global Greengrants Fund. Ce dernier est notamment une fondation qui octroie des subventions à des organisations de causes environnementales méritantes dans le monde, en dehors des Etats-Unis et de l’Europe de l’ouest. Ce financement devra notamment contribuer à l’amélioration des sources de revenus de la population de la Région. Il ira surtout au bénéfice du développement de l’entrepreneuriat féminin à Kivalo. L’association pourra par exemple se doter d’équipements sanitaires et de réfrigération pour étendre leurs activités vertes. 

Toutefois, avant d’arriver à ce résultat, l’association a notamment dû faire face à des circonstances difficiles comme des conditions de pêches défavorables ou encore l’arrêt des activités touristiques en raison de la pandémie. Pour empêcher la surexploitation des ressources naturelles et pallier les revenus manquants, il a été plus qu’indispensable de créer de nouvelles activités économiques pour le bénéfice commun de l’environnement et de la population. En tout cas, la Région se prépare déjà pour la prochaine saison touristique. 

Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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