Publié dans Economie

Crédit CARAT - Les bouteilles en plastique comme monnaie d’échange

Publié le mardi, 01 septembre 2020

Valorisation des déchets. Aujourd’hui, la recherche de solutions durables associant développement et conservation de l’environnement s’intensifie. Les projets œuvrant dans ce sens se multiplient. Crédit CARAT en fait partie. Ce projet propose notamment d’utiliser les bouteilles en plastique comme monnaie d’échange. « Nous nous focalisons aujourd’hui sur l’établissement d’un système de crédit de recyclage pour permettre à la population d’échanger leurs déchets en plastique contre du crédit. Ils pourront ensuite acheter divers produits et services chez nos différents partenaires avec les crédits collectés. Quant aux déchets collectés, ils seront remis aux entreprises et sociétés de recyclage utilisant le plastique comme matière première, notamment pour la fabrication de pavés plastiques autobloquants ou encore de meubles », explique Aina Lucas Ramanampisoa, co-fondateur du projet Crédit CARAT.  

 

Avec ce concept, les initiateurs du projet entendent sensibiliser les consommateurs sur la valeur du tri et la valorisation des déchets, mais plus particulièrement le plastique. Les bouteilles en plastique ont toujours été considérées comme des déchets qui ne servent qu’à boucher les canalisations dans la ville. Aujourd’hui, Crédit CARAT offre un nouveau moyen de mieux exploiter ces objets. « Avec notre concept, nous espérons que la population réfléchira à deux fois avant de jeter leurs bouteilles en plastique n’importe où. Nous souhaitons également créer une toute nouvelle chaîne de valeur du plastique, offrant des opportunités de carrière en tant que collecteurs de bouteilles en plastique aux personnes les plus démunies », rajoute Aina Lucas. Le projet est encore à sa phase de conception. Mais en participant au concours de projets baptisé « Kopakelatra », il espère vite trouver ses marques, se développer le plus vite possible et améliorer la qualité de vie et de l’environnement à Madagascar.

Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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