Publié dans Economie

Redressement d’Air Madagascar - A la recherche d’une nouvelle stratégie avec la CNAPS

Publié le mercredi, 02 septembre 2020

Une réunion hebdomadaire. Au mois de juillet dernier, la CNAPS (Caisse nationale de prévoyance sociale) a officiellement repris les parts d’Air Austral dans le capital d’Air Madagascar. Elle a ainsi endossé le rôle de partenaire de la compagnie aérienne malagasy. Qui dit nouveau partenaire, dit nouveau plan d’attaque. C’est pourquoi, les deux partenaires se réunissent, tous les jeudis de la semaine, pour la recherche d’une nouvelle stratégie et l’élaboration d’un nouveau plan de redressement pour Air Madagascar. « Ces réunions hebdomadaires se feront jusqu’à la fin du mois. D’ici là, nous espérons identifier LA stratégie pour pouvoir ensuite la présenter aux partenaires ainsi qu’aux créanciers, sans oublier l’Etat malagasy », a soutenu Mamy Rakotondraibe, directeur général de la CNAPS, hier, lors d’une conférence de presse dans ses locaux. Par la même occasion, le DG de la CNAPS a également expliqué qu’« en reprenant les parts d’Air Austral, la CNAPS n’a fait aucune dépense supplémentaire. C’est l’argent de la CNAPS au sein d’Air Austral qui a été transformé en part sociale auprès d’Air Madagascar. Cette décision a été approuvée par le Conseil d’administration et a respecté tous les protocoles requis ».
Toutefois, bien avant la présentation de cette nouvelle stratégie, la priorité aujourd’hui reste la mise en place du nouveau Conseil d’administration de la compagnie, comme l’avait annoncé Joël Randriamandranto, ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, au lendemain de l’annonce du divorce entre Air Madagascar et Air Austral. Les administrateurs devront notamment démissionner le 16 septembre prochain lors d’une Assemblée générale ordinaire des actionnaires au sein de notre compagnie aérienne. Une refonte des statuts et d’autres sujets seront également abordés. En tout cas, jusque-là, Air Madagascar demeure dans le rouge, étant donné que le trafic aérien au niveau international n’a pas encore repris. 
Rova Randria

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Editorial

  • Consultation boudée
    La société civile, et les formations politiques, partenaires sociaux boudent l’appel pour consultation de la CENI. Dans la perspective d’une échéance électorale, il est d’usage pour la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de convier les partenaires sociaux à une consultation en vue d’échafauder ensemble ou d’améliorer les textes de la loi électorale. Un geste louable et encourageant de cette institution citoyenne d’impliquer les entités de la société civile et formations politiques dans la révision ou le recadrage des textes en vigueur. En effet, il faudra voir ensemble le pourtour des textes en jeu. S’il y a des améliorations à apporter, c’est le moment de le faire. Evidemment, l’objectif étant d’anticiper les solutions à d’éventuels litiges ou différends au moment ou après le scrutin. La CENI voulait prendre en amont les mesures nécessaires pour prévenir les problèmes. A Madagasikara, valable dans presque tous les pays d’Afrique, les élections restent toujours une…

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