Toutefois, malgré ces différents freins, le consortium procède d’ores et déjà à la préparation des appels d’offres pour la construction. Les questions financières sont également étudiées de près. « Nous travaillons actuellement avec la Société financière internationale, une organisation de la Banque mondiale, que nous avons mandatée pour nous aider à lever les financements. D’après nos prévisions, les contrats de travaux mais aussi de financements devraient être prêts d’ici un an », précisent les responsables. Mais dans l’immédiat, la prochaine étape cruciale est la réalisation de la signature des contrats de concession et de vente avec le Gouvernement malagasy.
Dans tous les cas, la CGHV reste optimiste quant à l’opérationnalité du barrage à partir de 2023. « Nous sommes confiants en l’engagement du Gouvernement pour concrétiser ce projet. Grâce aux valeurs ajoutées économiques de ce projet, toutes les parties prenantes clés ont témoigné leurs engagements de le supporter. Par conséquent, notre plus grand souhait est de livrer les premiers kWh dans les meilleurs délais une fois la signature des contrats avec la JIRAMA », rajoute la CGHV. En effet, à lui seul, Volobe permettra de couvrir 40% des besoins en énergie de tout le pays, avec une production annuelle de 750 GkWh. Il contribuera également au redressement de la JIRAMA vu qu’il permet de réduire le coût de revient de la société à 7 cents dollars, alors qu’actuellement, il avoisine les 25 cents dollars. Seule l’accélération des procédures administratives permettra le démarrage des travaux.
Rova Randria