La compagnie aérienne malagasy a communiqué hier, le programme des vols de rapatriement pour ce mois de septembre. Ceci est bien rempli, en comparaison avec son programme de ces cinq derniers mois. Ce calendrier peut indépendamment varier selon l’évolution de la situation sanitaire liée au coronavirus. Effectivement, en tout, Air Madagascar organisera sept allers-retours, reliant Antananarivo et Paris. Pour pouvoir rentrer au pays, les ressortissants malagasy bloqués en Europe devront d'abord rejoindre la France, comme pour les deux premiers vols de rapatriement datant du mois dernier. Le premier vol s’est déjà fait cette semaine. Et celui de retour se fera aujourd’hui. L'avion décollera de Paris, mais effectuera une escale à Addis-Abeba, en Ethiopie, avant d’atterrir sur le sol malagasy. « Comme la ville de Paris est le point de ralliement pour l’Europe, Addis-Abeba sera celui de l’Afrique. Cet escale permettra ainsi de récupérer les Malagasy qui y sont actuellement bloqués », a expliqué la Direction générale d’Air Madagascar. Dans tous les cas, les conditions annoncées lors de l’organisation des premiers vols de la compagnie restent toujours valides. A cet effet, les citoyens rapatriés devront présenter un résultat négatif d’un test PCR réalisé 72 heures avant leur embarquement. Une fois arrivés au pays, ils seront également mis en confinement pour une durée de quatre jours au maximum, et ce, en attendant le résultat d’un autre test PCR.
Toutefois, les conditions d’accès à ces vols de rapatriement restent toujours valides. Les agences de prise en charge ont juste été multipliées. « Pour faciliter la procédure, il est désormais possible de s’inscrire et d’effectuer des réservations au niveau de nos agences mais aussi auprès des autres agences de voyages habituelles. Cependant, les profils prioritaires sont toujours appliqués », précise un responsable au niveau d’Air Madagascar.
En tout cas, en plus de l’Europe et de l’Afrique, des vols en provenance de la Chine et de la Thaïlande ont également été organisés cette semaine. « Malgré tout, nous n’avons pas fait de publicité parce que l’inscription est déjà clôturée », notifient les responsables. Avec toute cette organisation, les arrivées sur le sol malagasy vont alors s’enchaîner.
Rova Randria