Avec la crise sanitaire vécue par Madagascar actuellement, les crimes environnementaux se sont en effet multipliés dans plusieurs régions du pays au cours des derniers mois. Les acteurs environnementaux se mobilisent alors pour appréhender ces malfaiteurs. « Les tortues angonoka, radiata, kadipolo sont classées animaux protégés. Leur survie est menacée face aux différentes pressions, telles le trafic, le braconnage, le commerce et leur consommation. Nous devons veiller à ce que les trafiquants soient punis à juste titre pour les dissuader de recommencer », rappelle l’AVG. Pour le cas de ces 27 tortues, après déferrement le 13 août dernier à Mahajanga, un inculpé a été placé sous mandat de dépôt et un autre sous contrôle judiciaire durant six mois. L’AVG a assuré suivre cette affaire de près jusqu’à son jugement.
En tout cas, depuis la mise en place de son numéro vert 512, plus de 151 appels ont été recensés dont la majorité concerne le défrichement illicite des forêts à l’intérieur et hors des aires protégées. Et une hausse significative jusqu’à ce mois de septembre.
Rova Randria