Publié dans Economie

Riz hybride à Madagascar - Essais réussis dans trois Régions

Publié le dimanche, 20 septembre 2020


Alaotra-Mangoro, Analamanga et Menabe. Depuis la fin de l’année dernière, près de 300 paysans issus de ces trois Régions se sont mis à la production de riz hybride. La promotion de ce type de riz dans le pays entre notamment dans le cadre du projet de Coopération Sud-Sud (CSS) entre la Chine et Madagascar, sous le contrôle de la FAO, l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. En se conformant aux techniques agricoles pour la production de riz hybride, Weichu 902-3, les essais pratiqués par les paysans ont pratiquement réussi. « Pour cette saison, ma production a quadruplé en comparaison aux années précédentes. Cela démontre bien tous les bénéfices de l’emploi des nouvelles techniques afin de produire du riz hybride », se réjouit Hanta Rafaravololona, agricultrice du côté de Mahitsy. « Ma production a doublé cette année vu que sur 10 hectares de champs, j’ai récolté plus de 810 kg. Les semences sont robustes et résistent très bien aux conditions climatiques du pays. Rien qu'en un mois, les pousses disposent déjà de six à sept feuilles », explique Modeste Rabenarivo, un autre riziculteur. En effet, le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a enregistré un rendement moyen de 8,5 tonnes par hectare pour cette première année de production, contre seulement 2,5 tonnes en moyenne pour les années précédentes.
Les résultats sont ainsi palpables. De plus, les chiffres pourraient même aller au-delà des 10 tonnes, si toutes les techniques sont bien respectées. En tout cas, en se basant sur les études préalables effectuées par les techniciens chinois partenaires, cette variété de riz est particulièrement adaptée au climat et à la terre de la Grande île. Le ministère entend ainsi utiliser le riz hybride comme stratégie de redressement de la campagne rizicole, suite aux impacts de la pandémie de coronavirus.         
Rova Randria

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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