Publié dans Economie

Dépréciation de l’ariary - Le ministre de l’Industrie rassure les consommateurs sur les prix des PPN

Publié le jeudi, 29 octobre 2020

En panique. Les consommateurs craignent l’inflation face à la dépréciation continue de l’ariary sur le Marché interbancaire des devises (MID). Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) a alors organisé une conférence de presse, hier, à Anosy pour rassurer les consommateurs sur les prix des Produits de première nécessité (PPN). « Nous avons constaté une légère augmentation de 50 ariary du prix de riz mais cela ne signifie pas pour autant une inflation. Le pays se situe seulement entre deux périodes, c’est-à-dire entre la rupture de stock du riz local et l’arrivée des riz importés.

Il est vrai que nous importons 10% de la consommation totale de la population, mais aucune fluctuation des prix n’a été constatée dernièrement concernant les PPN sur le marché international. C’est le cas des huiles alimentaires. Il convient de souligner que les importateurs font déjà le nécessaire pour stabiliser le prix sur le marché intérieur. Le ministère organise souvent des réunions avec ces opérateurs. 24 000 tonnes de riz seront bientôt acheminés au port de Toamasina » explique Lantosoa Rakotomalala, ministre de tutelle. D’après les statistiques reçues, la Grande île importe annuellement entre 250 000 à 300 000 tonnes de riz dont 225 000 tonnes sont déjà consommées au cours des dix derniers mois.

Par rapport à une éventuelle augmentation des prix de marchandises à compter du mois de novembre, le numéro un du département dénonce la spéculation et l’abus de certains grossistes et détaillants. « Ces personnes profitent de la situation. On ne commandite et ne décrète pas l’inflation », souligne-t-elle.

Quoi qu’il en soit, le ministère poursuit toujours sa mission en matière de contrôle et vérification du prix des PPN sur le marché. La rétention de stock demeure interdite.

Solange Heriniaina 

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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