Publié dans Economie

Transport et logistique - Les tarifs peu impactés par la pandémie de coronavirus

Publié le vendredi, 30 octobre 2020

Efforts soutenus. Tous les secteurs d’activité à Madagascar ont été impactés, de près ou de loin, par la crise sanitaire. Et le domaine du transport et de la logistique n’a pas été épargné. « C’est la suspension des vols internationaux qui a fortement affecté nos activités. Effectivement, certains de nos services en dépendent. Nous avons dû trouver des solutions pour continuer à satisfaire les besoins de nos clients. Pour cela, nous avons donc dû louer des avions. D’autre part, une partie de nos prestations ont également été suspendues, notamment celles réalisées avec l’industrie minière d’Ambatovy, sachant que ses activités sont aujourd’hui encore suspendues », explique Yves Andrianaharison, directeur général de DHL Madagascar. En tout, cette entreprise a enregistré un baisse des activités, estimée entre 20 et 25 %. Toutefois, cette baisse de ses activités n’a pas influé les tarifs proposés à ses clients. « Nous avons en effet essayé de maintenir nos prix au même niveau qu’avant le début de la crise. Heureusement, les activités reprennent petit à petit. Nous avons déjà trois vols cargo par semaine, même si nos espérions au moins cinq vols hebdomadaires », rajoute ce premier responsable de DHL Madagascar.
Cependant, les opérateurs craignent que le reconfinement de plusieurs pays de l'Europé, sachant qu’ils figurent parmi les principaux partenaires de Madagascar, ait d’importantes répercussions sur leurs activités, surtout à l’étranger. La pandémie impacte de manière considérable les relations de la Grande île avec l’extérieur. « C’est pourquoi nous espérons que les activités et les échanges continueront malgré cette deuxième vague de coronavirus, tout cela afin d'éviter de paralyser une nouvelle fois l’économie du pays, mais aussi au niveau mondial. En tout cas, jusque-là, nous pouvons encore travailler "  normalement"  », soutient Yves Andrianaharison.
Il faut noter que le secteur de la logistique n’est pas le seul à être perturbé par les nouvelles mesures prises en Europe. Les opérateurs restent ainsi attentifs à l’évolution de la situation tout en essayant de trouver des solutions adaptées.
Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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