Etant donné que cette convention d’établissement expire en 2023, le Gouvernement a accordé la création d’une commission chargée de l’étude des impacts de l’extraction de l’ilménite. Une décision annoncée en Conseil des ministres, vendredi dernier. « Normalement, les membres de cette commission analysent la poursuite ou non du projet pour les années à venir », explique une source proche du dossier.
Pour rappel, en 2012 et 2015, à cause des pertes cumulées, Rio Tinto a procédé à une recapitalisation à deux reprises. En tant qu’actionnaire, l’Etat malagasy a dû verser 77 millions de dollars. Cette société canadienne a proposé par la suite une troisième recapitalisation qui coûte 16 millions de dollars en plus au Gouvernement. Mais ceci a créé un doute auprès de l’Exécutif entraînant l’audit des comptes du projet.
Solange Heriniaina