Publié dans Economie

Projet QMM - Révision de la convention d’établissement

Publié le jeudi, 11 février 2021

25 ans. C’est la durée de la convention d’établissement du projet QIT Minéral Madagascar (QMM) dans les gisements de sables minéralisés de Taolagnaro. Le contrat a été ratifié par l'Assemblée nationale de Madagascar le 26 janvier 1998 et promulgué comme loi de Madagascar le 19 février de la même année. Le contrat stipule que Rio Tinto détient 80% de l’action contre 20% pour l’Etat malagasy. Ce dernier est représenté par l’Office des mines nationales et des industries stratégiques (OMNIS) au conseil d’administration.

 

Etant donné que cette convention d’établissement expire en 2023, le Gouvernement a accordé la création d’une commission chargée de l’étude des impacts de l’extraction de l’ilménite. Une décision annoncée en Conseil des ministres, vendredi dernier. « Normalement, les membres de cette commission analysent la poursuite ou non du projet pour les années à venir », explique une source proche du dossier.

Pour rappel, en 2012 et 2015, à cause des pertes cumulées, Rio Tinto a procédé à une recapitalisation à deux reprises. En tant qu’actionnaire, l’Etat malagasy a dû verser 77 millions de dollars. Cette société canadienne a proposé par la suite une troisième recapitalisation qui coûte 16 millions de dollars en plus au Gouvernement. Mais ceci a créé un doute auprès de l’Exécutif entraînant l’audit des comptes du projet.

Solange Heriniaina 

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Editorial

  • Secteurs clés
    Après avoir esquissé des lignes retraçant quelques points essentiels des « Domaines prioritaires » de la vie nationale auxquels les dirigeants de la Refondation de la République ont donné deux mois aux nouveaux membres du Gouvernement pour faire leurs preuves, nous en venons aux « secteurs clés » portant le même degré d’importance en termes d’urgence et dans la même durée impartie. Nous entendons par secteurs clés, spécialement à travers cette colonne, quatre points inévitables : l’agriculture, le tourisme, l’industrie et les services publics (transports et infrastructure routière). L’agriculture vient, en toute logique, en premier plan, des secteurs clés. Madagasikara, étant reconnu pour un pays à vocation agricole, plus de 75% de la population vivent et évoluent dans le monde rural. Ainsi, la croissance des produits agricoles dont le riz, principale nourriture des malagasy, trône en première ligne. Les autres produits tels le manioc, le maïs, les cultures maraîchères et…

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