Publié dans Economie

Madagascar - Union européenne - Adoption du nouveau programme vers mi-juillet

Publié le jeudi, 04 mars 2021

Madagascar et l’Union européenne travaillent actuellement dans le cadre d’une nouvelle coopération pour 2021 à 2027. Comme Giovanni Di Girolamo, ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar l’a annoncé lors d’une rencontre avec la presse, à la fin de l’année, le NDICI (Neighbourhood, Development and International Cooperation Instrument) succède au onzième Fonds européen de développement (FED). Il se répartit géographiquement en plusieurs Programmes indicatifs multi-annuels nationaux, régionaux et thématiques. Les réunions de concertation débutent tous les mois de décembre de l’année. L’élaboration du document avance à grands pas. « Une première version du rapport provisoire relatif aux domaines prioritaires retenus sera soumise à Bruxelles, fin février. La version finale du Programme indicatif multi-annuel sera soumise vers mi-mai 2021, avant son adoption en juillet 2021 », annonce le ministère de l’Economie et des Finances.
Dans le cadre de ce nouveau programme, les deux parties ont convenu de financer trois domaines prioritaires. Il s’agit de la gouvernance et le développement humain, la croissance durable et l’emploi et enfin le pacte vers à travers la protection de l’environnement et la conservation de la biodiversité. « Les plans du Gouvernement restent le document de référence de notre programme. Dans tous les cas, notre objectif consiste à stimuler un partenariat beaucoup plus fort comme dans tous les autres pays d’Afrique. Pour ne citer que la sécheresse dans le Sud, nous avons déjà été fortement présents dans la Région. Nous avons réorienté certains projets dans le domaine de l’agriculture pour que la crise ne se répète pas. Nous allons renforcer la résilience de l’agriculture dans la Région. Par ailleurs, on mobilise aussi des ressources dans la lutte contre la corruption et cela va continuer », rapporte l’ambassadeur de l’Union européenne.
A rappeler que Madagascar a bénéficié d’un montant de 492 millions d’euros pour la période 2014-2020 à travers le Programme indicatif national (PIN) du 11ème Fonds européen de développement dans le cadre de sa coopération avec l’Union européenne.
Solange Heriniaina

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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