Publié dans Economie

Entreprendre à l’ère du digital - E-toolia comme plateforme de référence

Publié le vendredi, 05 mars 2021

Tout en un. Les initiatives d’accompagnement de la jeunesse entrepreneuriale ne cessent de se multiplier. Hier, l’organisme Economic Development Board of Madagascar (EDBM) avec le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) et l’Ambassade de Suisse à Madagascar, ont lancé la plateforme e-toolia. Cette nouvelle plateforme vise à faciliter l’entrepreneuriat à l’ère du digital. « Nous avons regroupé sur e-toolia toutes les informations, les orientations et les accompagnements nécessaires pour que nos jeunes puissent passer de l’idée à l’entreprise. A travers ces différents modules, elle propose des réponses à chaque question qu’un entrepreneur pourrait se poser, comme le volet "financement" par exemple. Au cours de nos enquêtes, nous avons pu constater que l’accès limité au financement est le principal frein à la création d’entreprises. C’est pourquoi, sur e-toolia, nous proposons toutes les offres de financement disponibles sur le secteur. Et ce n’est qu’un exemple parmi la panoplie de services disponibles sur la plateforme », explique Andry Ravalomanda, directeur général de l’EDBM, hier au Toit de Tanà, Anosy, lors du lancement officiel de la plateforme. 

En effet, l’EDBM entend encore étendre les collaborations pour multiplier les services proposés. De plus, les petites et moyennes entreprises (PME) contribuent aujourd’hui à une grande partie de l’économie du pays, d’où l’importance de les soutenir car leur développement impactera sans aucun doute à l’essor économique de la Grande île. « Nous avons encore de grandes étapes à franchir pour développer le secteur de l’entrepreneuriat. E-toolia fait partie de ces étapes majeures. Elle va renforcer les capacités des entrepreneurs pour leur permettre d’évoluer plus rapidement », renchérit Lantosoa Rakotomalala, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. 

Après Antananarivo, l’EDBM procédera également au lancement de cette plateforme dans les autres Régions. La prochaine étape sera Taolagnaro. 

Rova Randria

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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