Publié dans Economie

Redressement de l’économie de Madagascar - « Un taux de croissance de 5 % atteignable dès cette année » dixit Thierry Rajaona

Publié le vendredi, 05 mars 2021

Les impacts économiques de la pandémie de Covid-19 se font encore ressentir jusqu’à aujourd’hui, plus particulièrement au niveau des entreprises.

Toutefois, il est fort possible d’y remédier, d’après le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM). « Nous pouvons parfaitement atteindre un taux de croissance de 5 % dès cette année, et ce malgré la crise. Mais le secteur privé ne pourra pas y arriver tout seul. Le soutien du secteur public est également requis. Pour atteindre ce chiffre, nous devons attirer de nouveaux investisseurs dans le pays, mais aussi soutenir et augmenter la production locale, tous secteurs confondus, mais surtout dans le domaine agricole et industriel. Cependant, toutes les parties prenantes doivent échanger ensemble pour trouver les solutions adaptées et coordonner les actions à entreprendre », a soutenu Thierry Rajaona, président du GEM, à l’issue de l’Assemblée générale du groupement, hier au Carlton, Anosy. 

Pour le GEM, la priorité pour redresser l’économie est le soutien du secteur privé. Et le groupement l’a maintes fois répété lors des différents dialogues publics-privés. Cependant, le secteur privé a été informé au mois de janvier de la mise en place d’un système de garantie par l’Etat, géré par Solidis. « Il s’agit d’un système de prêts octroyé par le système bancaire aux PME par réaffectation du fonds de la Banque mondiale d’un montant de 24 millions de dollars », détaille le résumé exécutif pour l’Assemblée générale ordinaire du GEM, mais sans plus d’informations.

Dans tous les cas, les discussions se focalisent encore actuellement sur le plan de redressement économique du pays. Dans ce sens, un débat sur la relance économique et la mise en œuvre du Plan multisectoriel d’urgence (PMDU) a été organisé le 15 février dernier entre les différentes parties concernées. « Des points concernant le PMDU sont encore à revoir et à définir au niveau des instances publiques. En parallèle, nous avons également émis des propositions pour améliorer le plan et ses impacts. Une nouvelle rencontre devrait alors se faire avant le mois d’avril pour voir où nous en sommes », rajoute le président du GEM.

 

Le secteur privé s’attend ainsi à ce que les autorités publiques écoutent vraiment leurs propositions et les prennent en considération par la suite, sachant que les activités ont été fortement impactées par la pandémie. De plus, pour sortir de cette crise, il faudra la contribution de tous. 

 

Rova Randria

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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