« Toutes les stations présentes dans le pays sont soumises à des évaluations périodiques lors des descentes systématiques de contrôle pour vérifier qu’elles fonctionnent bien. Pour ce faire, la Direction en charge de ces évaluations pèse le même objet dans des stations différentes comme Ambohimalaza et Ambatolampy. Ces évaluations sont ensuite vérifiées par le service de métrologie légale avant que ce dernier attribue une certification sur la véracité des poids affichés », explique Benja Rafaralahimanana, responsable du contrôle des charges routières au niveau de l'Autorité routière (AR), au sein du ministère. Si après les évaluations, une station ne donne pas les mêmes valeurs que les autres, cette dernière sera fermée et réhabilitée. Ce fut le cas de la station d’Ambatolampy, durant le mois de novembre jusqu’au mois de février dernier. « Toutefois, cette station a déjà été remise en état. Et elle est tout à fait opérationnelle actuellement », rajoute ce responsable.
Concernant la dégradation des véhicules de transport à cause de la station, le ministère estime que les camions touchés sont principalement en surcharge.
« L'accès à cette station a été dimensionné suivant les normes en vigueur, dans le respect de la charge admissible des véhicules et des réglementations de sécurité routière en vigueur auxquelles ils doivent répondre. Il est ainsi nécessaire d’alléger ces véhicules pour éviter de les abîmer », soutient Benja Rafaralahimanana. Toutefois, le MATP, par l'entremise de l'AR, va réaliser un contrôle des personnels et des inspections continues au niveau du fonctionnement des équipements, tout cela afin de répondre aux besoins des transporteurs et en vue d'une amélioration continue des services rendus aux usagers.
La Rédaction