Publié dans Economie

Rumeur sur un dysfonctionnement de la station de pesage d’Ambatolampy - Le ministère de l’Aménagement du territoire éclaircit les faits

Publié le dimanche, 14 mars 2021

La semaine dernière, les transporteurs se sont plaints à propos d’une rumeur comme quoi la station de pesage d’Ambatolampy ne fonctionnerait pas comme il se doit. Selon cette rumeur, les chiffres affichés seraient erronés, empêchant ainsi d’avoir des données exactes pour prévenir les surcharges routières et préserver les infrastructures routières. Des faits qui ont été démentis par le ministère de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics.

« Toutes les stations présentes dans le pays sont soumises à des évaluations périodiques lors des descentes systématiques de contrôle pour vérifier qu’elles fonctionnent bien. Pour ce faire, la Direction en charge de ces évaluations pèse le même objet dans des stations différentes comme Ambohimalaza et Ambatolampy. Ces évaluations sont ensuite vérifiées par le service de métrologie légale avant que ce dernier attribue une certification sur la véracité des poids affichés », explique Benja Rafaralahimanana, responsable du contrôle des charges routières au niveau de l'Autorité routière (AR), au sein du ministère. Si après les évaluations, une station ne donne pas les mêmes valeurs que les autres, cette dernière sera fermée et réhabilitée. Ce fut le cas de la station d’Ambatolampy, durant le mois de novembre jusqu’au mois de février dernier. « Toutefois, cette station a déjà été remise en état. Et elle est tout à fait opérationnelle actuellement », rajoute ce responsable.

Concernant la dégradation des véhicules de transport à cause de la station, le ministère estime que les camions touchés sont principalement en surcharge.

« L'accès à cette station a été dimensionné suivant les normes en vigueur, dans le respect de la charge admissible des véhicules et des réglementations de sécurité routière en vigueur auxquelles ils doivent répondre. Il est ainsi nécessaire d’alléger ces véhicules pour éviter de les abîmer », soutient Benja Rafaralahimanana. Toutefois, le MATP, par l'entremise de l'AR, va réaliser un contrôle des personnels et des inspections continues au niveau du fonctionnement des équipements, tout cela afin de répondre aux besoins des transporteurs et en vue d'une amélioration continue des services rendus aux usagers.

La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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