Publié dans Economie

Air Madagascar - Le Boeing 737-800 rendu à son propriétaire

Publié le mercredi, 28 avril 2021

Le contrat de location du Boeing 737-800 immatriculé 5REBA entre la compagnie Air Madagascar et l’entreprise ICBC en Chine a expiré. L’avion a été rendu à son propriétaire cette semaine. Pendant six ans, cet appareil a résolu les problèmes liés à la flotte. Sur le plan national, il a servi les lignes Antanananarivo – Nosy Be et Antananarivo – Mahajanga.

Sur celui régional, le Boeing 737-800 a relié la Grande île aux îles sœurs comme La Réunion, Maurice, Dzaoudzi, Moroni sans oublier Johannesburg. Côté technique, l’avion peut transporter 164 passagers avec une distance maximale de 5300 km. Son coût moyen d’exploitation s’élève à 9000 dollars par heure de vol. Les membres du Conseil d’administration d’Air Madagascar de l’époque ont été séduits par sa faible consommation en kérosène. En plus, en 2015, l’appareil faisait partie des dernières générations de Boeing 737.

D’après une source proche de l’entreprise, Air Madagascar n’a pas renouvelé le contrat vu la situation dans laquelle elle se trouve. « La restitution du Boeing à son propriétaire figure dans le contrat en cas de résiliation. Il y aura sûrement un appareil de remplacement mais il faut attendre le nouveau business plan qui est actuellement en cours d’élaboration. La crise sanitaire n’est pas également propice pour l’investissement », explique-t-elle. Rappelons que la compagnie attend en ce moment la nomination d’un nouveau directeur général pour la remettre sur les rails. Le divorce avec Air Austral étant acté, Air Madagascar recherche un nouveau partenaire stratégique avec qui elle pourrait s’envoler pour l’avenir.

Malgré le départ du Boeing, la compagnie possède encore deux Airbus A340. Ces derniers assurent les vols long-courriers vers l’Asie et l’Europe. La filiale d’Air Madagascar « Tsaradia », quant à elle, utilise cinq ATR pour desservir douze destinations à Madagascar.

Recueillis par Solange Heriniaina 

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Andry Rajoelina sur la JIRAMA - « Aucune privatisation en perspective »
  • Carburant frelaté - Des groupes électrogènes de la JIRAMA mis hors service dans le Sud-Ouest
  • 45e Sommet de la SADC - Madagascar entend marquer les esprits
  • Société civile - « Mahitsy Fijery », une nouvelle sentinelle citoyenne pour Antananarivo
  • Procureur général près la Cour d’appel -La vigie de l’action publique
  • Investissements - Mamy Ravatomanga répond à ses détracteurs
  • Crânes du Roi Toera et ses guerriers - Retour au pays au mois août
  • La société civile à la France - La restitution des îles Eparses est une question de dignité, de justice et de droit inaliénable  
  • Baccalauréat 2025 - Un dispositif de sécurité drastique mis en place
Pub droite 1

Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

A bout portant

AutoDiff