Publié dans Economie

Groupement des Télécommunications vs ARTEC - La commission d’enquête parlementaire comme juge et arbitre

Publié le lundi, 14 juin 2021


La bataille à laquelle se livrent le Groupement des Télécommunications de Madagascar (GTM) et l’Autorité de Régulation des Technologies de Communication (ARTEC) se poursuit. Tout à commencé après l’intervention d’un représentant de l’ARTEC devant les députés durant laquelle « il n’aurait pas défendu les membres du groupement d’un côté et a donné des chiffres erronés de l’autre », selon les trois directeurs généraux des opérateurs, à savoir Airtel, Orange et Telma. Ces derniers ont uni leurs voix, un fait rarissime, pour dénoncer ce qu’ils qualifient de dénonciations calomnieuses de la part de l’ARTEC.
Les lettres échangées entre ces deux parties sont loin d’être cordiales. Elles prouvent que la guerre est bien déclarée entre elles, censées pourtant collaborer. Le GTM accuse l’ARTEC de fournir des chiffres non actualisés par ses soins aux parlementaires et dirigeants du pays. « L’ARTEC reçoit régulièrement de la part des opérateurs les données et informations les concernant. Elle est ainsi en mesure de communiquer des données réelles et actualisées, au moins pour 2020, relatives à la couverture en réseau…. », tonnent les trois directeurs généraux qui regrettent que « les chiffres ainsi publiés ne soient pas actualisés régulièrement et que l’ARTEC s’appuie en 2021 sur l’exercice 2019 ».
L’ARTEC, de son côté, se dit étonnée que le GTM n’a pas fait cette remarque alors que ces chiffres ont été publiés sur son site web depuis le mois de juin 2020.
Concernant le déploiement du réseau, tant souhaité par les parlementaires et source également de leur récrimination envers le Groupement des Télécommunications de Madagascar, ce dernier pointe de doigt une fois de plus l’ARTEC par son inaction, son blocage et son iniquité dans le traitement des opérateurs.
Ces derniers, dans la foulée, saluent la création par les parlementaires d’une commission d’enquête. « Nous espérons que la mise en place de cette enquête parlementaire permettra de mettre la lumière sur toute la gestion actuelle du secteur par l’ARTEC et les autorités de tutelle », souhaite le Groupement des Télécommunications de Madagascar…
La Rédaction





Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff