Publié dans Economie

Approvisionnement en eau à Antananarivo - Tsiazompaniry sera suffisant si...

Publié le mardi, 20 juillet 2021

En se basant sur des chiffres prévisionnels, le ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène (MEAH) a annoncé que le stockage d’eau au niveau du barrage de Tsiazompaniry pourrait suffire à répondre aux besoins des habitants du Grand Tanà mais sous certaines conditions. « Le stockage d’eau au niveau de ce barrage atteint actuellement les 140 000m3.

Ce stock sera amplement suffisant jusqu’au mois de janvier 2022 à condition d’économiser cette ressource mais surtout de protéger les bassins versants. Dans ce sens, les forêts aux alentours de ces bassins doivent être protégées coûte que coûte pour que ces ressources en eau restent intactes. Nous voulons surtout éviter que la situation de l’année dernière se répète, où tous les points d’eau de la Capitale mais aussi dans les quatre coins du pays se sont asséchés, sachant que nous allons bientôt entrer dans la période d’étiage » a soutenu Voahary Rakotovelomanantsoa, ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, avant-hier, lors d’une descente à la station de Mandroseza. Dans ce sens, le ministère appelle donc à tous les usagers d’éviter de gaspiller l’eau lors de leurs différentes activités du quotidien.

Productions supplémentaires

Toutefois, les actions du ministère ne se limitent pas à la sensibilisation. En collaboration avec la JIRAMA (Jiro sy Rano Malagasy), il veille en effet à augmenter la production d’eau pour s’aligner aux besoins des habitants de la Grande ville. « Toutes les stations conteneurisées sont toutes en cours de finition en ce moment. Une fois ces travaux terminés, la JIRAMA devrait enregistrer une production supplémentaire de 24 000m3. De plus, l’extension de la station de traitement d’eau Mandroseza II bis est aussi opérationnelle à 70%. Le raccordement de cette nouvelle station se fait par étape. Et bientôt, les problèmes d’approvisionnement en eau à Antananarivo seront réglés », rajoute la responsable. En tout cas, le ministère reçoit déjà des retours positifs. Des habitants d’Ambatomaro, privés d’eau depuis 331 jours, commencent aujourd’hui à être réapprovisionnés grâce à la mise en place de la station de Mandikamanana.

Rova Randria 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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