Pour la bonne gouvernance. C’est dans cette optique que la Direction des soldes et des pensions (DSP) vient d’annoncer officiellement les calendriers du prochain processus de renouvellement des cartes de pensionnés. Selon l’annonce, depuis la fin de la semaine dernière, des flyers informatifs sont distribués aux pensionnés. Permettant à ces derniers d’être en connaissance des dates ainsi que des pièces à fournir pour pouvoir renouveler leurs cartes respectives correctement. Ce renouvellement sera valable pour tous les pensionnés sur l’ensemble du territoire. Ces derniers devront se présenter physiquement dans les services responsables des salaires et des pensions de leurs localités, et se munir de leur carte d’identité nationale ainsi que de l’ancienne carte de pension et deux photos d’identité, entre les 11 et 19 octobre prochains. Concrètement, le changement de carte sera effectué avant que les retraités touchent leur pension. Après vérification et contrôle par les agents de l’Etat responsable du processus, ceux qui ont pu réunir les pièces réclamées obtiendront tout de suite leur nouvelle carte pré-imprimée. Il faut signaler que cette opération est gratuite. A terme, les pensions de ceux qui ne récupèrent pas leurs cartes seront annulées. Par ailleurs, les anciennes cartes ne seront plus, à ce moment-là, valables ni pour la perception de pension ni pour la prise en charge médicale. Les objectifs de cette opération sont de mettre à jour la base de données des pensionnés, de réduire le montant des subventions mobilisées et de mettre fin aux situations irrégulières en plus de l’amélioration du côté esthétique et pratique de ce document individuel. En effet, la nouvelle réforme devrait permettre de réduire le gap des pensions et d'identifier les pensionnés qui sont encore en vie et d’éviter ainsi les fraudes diverses. D’ailleurs, le déficit au niveau de la caisse de retraite civile et militaire est l’une des principales raisons qui motivent les autorités à procéder à cette réforme, selon les observateurs. Dans la mesure où l’Etat est encore dans l’obligation d’injecter des centaines de milliards d’ariary pour combler le gap. Une subvention qui doit être réduite au quart de sa valeur actuelle afin que l’Etat puisse investir convenablement dans des infrastructures de développement.
Hary Rakoto