Publié dans Economie

Echos de la Rencontre des Entrepreneurs Francophones - De nouveaux marchés en perspective pour Vaniala et la Chocolaterie Robert

Publié le mardi, 14 septembre 2021


Opportunités à profusion. Les 24 et 25 août derniers a eu lieu à Paris (France) la Rencontre des Entrepreneurs Francophones (REF). Une délégation d’opérateurs malagasy dirigée par le Président de la République, Andry Rajoelina, a représenté le pays pour l’occasion. La fameuse Chocolaterie Robert et Vaniala, une entreprise à l’origine du célèbre baume « Fosa », ont figuré parmi les participants. Les représentants de ces entreprises ont ainsi bien voulu confier en quelques lignes à la Rédaction de La Vérité leurs attentes, leurs ressentis vis-à-vis de ces rencontres mais surtout les résultats concrets obtenus pour l’occasion.

Rapprochement économique. C’est de cette manière que les politologues et économistes décrivent la stratégie de charme adopté par les autorités malagasy en emmenant une forte délégation de chefs d’entreprise à la dernière Rencontre des Entrepreneurs Francophones. Il faut dire qu’après une ou deux années de relation diplomatique plus ou moins houleuse, sans compter la crise sanitaire mondiale, l’Hexagone et la Grande île se devrait de raffermir cette relation historique. Effectivement, à travers ce voyage officiel d’une délégation composée d’une quarantaine de chefs d’entreprise et quatre ministres, les autorités visent loin en présentant Madagascar comme une terre idéale d’investissement. Elles entendent ainsi mettre en exergue les opportunités économiques que Madagascar est en mesure de proposer aux investisseurs, en mettant l’accent sur l’attractivité et les produits d’exception.
Pour renforcer la relation diplomatique franco-malagasy, il serait par conséquent approprié de parler de partenariat public-privé. Il s’agit d’accentuer l’importance de ce dernier sur l’équité et l’esprit de partage entre les entreprises de part et d’autre dans la mesure où la Francophonie, au-delà de la simple relation linguistique, est également un formidable levier qui permet à tous ces membres de coopérer en termes de développement. En effet, il ne s’agit pas uniquement d’une relation bilatérale entre la France et Madagascar. Grâce à cette communauté francophone, le secteur privé malagasy a pu aussi ouvrir d’autres horizons en rencontrant le patronat marocain. Une initiative qui signifie, bien évidemment, une énième opportunité de marché à l’extérieur pour les opérateurs malagasy.

« Les produits "Vita Malagasy" bientôt labélisés CE (Union européenne)», Jean Claude Ratsimivony, président-directeur général de Vaniala

« A l’occasion de la Rencontre des Entrepreneurs Francophones, nous avons pu assister à diverses rencontres et conférences. Le plus gros avantage est que les consommateurs mais aussi les opérateurs, venus des quatre coins du monde entier, ont pu approfondir leurs connaissances sur les produits "Vita Malagasy". A l’origine, les gens ne connaissent Vaniala qu’à travers le Baume " Fosa ". Ils étaient étonnés de l’existence d’une large gamme de produits dont nous disposons, fabriqués essentiellement à partir des ressources naturelles du pays. Quant aux rencontres "Business to Business", elles nous ont permis de trouver des nouveaux partenaires, en partant de la logistique à la distribution et la commercialisation de nos produits, pas seulement en France mais aussi dans toute l’Europe. De plus, nous avons pu discuter de près avec un laboratoire qui sera en mesure de certifier les produits "Vita Malagasy" au label CE de l’Union européenne. Cela va radicalement modifier le statut de nos produits, notamment sur le marché européen mais aussi sur le marché international. Les débouchés ne se limitent certainement pas à l’Europe. Plusieurs autres pays s’intéressent également à nos produits et il faut savoir exploiter cette opportunité. Par la suite, nous allons les améliorer suivant les recommandations reçues et nous allons revenir pour concrétiser nos collaborations avec ces nouveaux partenaires. Pour ma part, les rencontres de ce genre devraient être multipliées pour augmenter les opportunités à notre portée ».

Chocolaterie Robert
« Promouvoir l’excellence du concept "Vita Malagasy" »
Nous étions présents principalement pour trouver d'autres opportunités de marché au-delà de ce que nous avons déjà, même si nous sommes déjà implantés en France. Par ailleurs, les rencontres nous ont permis de nous rendre compte que le concept d'excellence de nos produits doit être impérativement maintenu à ce même niveau si nous voulons conquérir d'autres marchés. Nous ne devons pas uniquement se reposer sur nos lauriers. Nos prix et la reconnaissance déjà acquis au niveau international favorisent déjà les possibilités d'opportunité. Et grâce à la tenue de la REF, nos chances ont été multipliées. Cependant, il est impératif de toujours maintenir cette culture d'excellence que peu d'opérateurs locaux recherchent alors qu’ils sont en quête de marchés internationaux dont le suivi des normes est éxigé d’un cran par rapport aux attentes des consommateurs locaux.

Dossier réalisé par Rova Randria et Hary Rakoto

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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