Publié dans Economie

Start-up - Les plateformes d'incubation deviennent incontournables

Publié le vendredi, 17 septembre 2021

Représentées en nombre à la Foire internationale de Madagascar (FIM), les jeunes pousses en matière d'entrepreneuriat ont la rage de vaincre. Faute de moyens, que ce soit technique ou bien financier, les jeunes entrepreneurs, motivés malgré le contexte économique peu encourageant en termes d'investissement, se tournent vers les structures d'appui pour créer ou développer leurs activités.

A l'image d'une dizaine de start-up sur le stand de NextA qui est la première plateforme privée régionale au service de la jeunesse et des entrepreneurs. « La plateforme a pour ambition de faciliter la structuration d'un écosystème entrepreneurial malagasy solidaire et collaboratif, permettant aux jeunes entreprises de se développer », explique Carole Rakoton¬drainibe, manager de NextA. Visant à accompagner les créateurs d'entreprise en leur apportant le savoir-faire nécessaire à la rédaction du business-model et du business-plan, à la gestion de tous les aspects juridiques et ceux liés à la propriété intellectuelle et à la levée de fonds, la plateforme agit ainsi en proposant des soutiens aux start-up locaux. « Le monde du travail, et plus particulièrement celui de l'entrepreneuriat, est de nos jours en pleine mutation, ce qui donne lieu à de nouveaux termes, approches, métiers et structures. Ainsi, il est de plus en plus question d'incubateurs dans le secteur des jeunes entreprises. Il serait donc impossible de passer à côté de ce phénomène. Raison pour laquelle la plateforme existe », rajoute son manager.

Accélérateur

Effectivement, l'innovation de cette initiative réside dans la mise en place d'une interface entre les différents partenaires au sein de l'entrepreneuriat dans certaines Régions du pays. L'appui de la plateforme permettra ainsi aux entrepreneurs débutants d'accéder à une communauté d'anciens incubés et d'être mis en relation avec des partenaires, des investisseurs ou encore des bêta-testeurs. Ainsi, c'est tout un microcosme d'expertises qui sera rassemblé sur la plateforme pour aider à faire évoluer et mûrir un petit projet d'entreprise en phase de démarrage. Par ailleurs, si l'incubateur appuyé par la plateforme est aussi un accélérateur, il sera en mesure d'apporter des capitaux nécessaires en échange d'une prise de participation dans la future entreprise.

Créer son entreprise au sein d'un incubateur, c'est travailler dans un environnement propice à l'entrepreneuriat, avec tout l'équipement et le matériel nécessaire au prompt développement de l'activité du porteur de projet. « Depuis la situation de pandémie, il a été plus compliqué de développer et encore plus de créer des activités. Le recours à ces incubateurs devient ainsi incontournable pour les jeunes porteurs de projet en mal de moyens », argue l'un des exposants sur le stand de NextA. Actuellement, NextA comprend 14 incubés issus de différents secteurs comme la communication, l'éducation, le sport et les loisirs, l'environnement, la plateforme citoyenne, le design ou encore le BTP.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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