Publié dans Economie

Ouverture de la liaison Paris-Tanà - Les vols affichent complet jusqu’à la fin de l’année

Publié le jeudi, 28 octobre 2021


Précieux sésame. La ruée vers les billets d’avion pour la liaison entre Antananarivo et la Capitale française se confirme. Selon une agence de voyage basée à Paris, les places sur la compagnie nationale française sont toutes réservées jusqu’à la fin de l’année. Pour rappel, Air France propose une fréquence de deux vols passagers et un vol cargo par semaine en partance de Paris pour Antananarivo et trois vols passagers depuis la Capitale malagasy jusqu’à Paris. Pour ce qui est d’Air Madagascar, cette même agence de voyage de préciser que le remplissage des vols Paris-Tanà est en bonne voie tandis que les réservations sur la ligne Tanà-Paris peinent à décoller. « Selon nos projections, d’ici le début décembre, les réservations sur la ligne Paris-Tanà seront « full » tandis que le voyage en sens inverse ne trouve pas encore beaucoup de preneurs en termes de réservation de billet. La raison étant que le traitement des visas reste sur le statu quo par rapport à la période antérieure à la pandémie », explique notre responsable d’agence. En effet, les procédures de traitement des dossiers de visa n’ont pas évolué jusqu’à présent. Le niveau de complexité reste le même pour un Malagasy désireux d’aller en France comme la simplicité des procédures pour un Français de venir à Madagascar est toujours la même. De plus, selon les explications de certains tour- opérateurs étrangers, ils peinent à vendre rapidement les places sur la liaison Paris-Tanà de la compagnie malagasy car cette dernière n’est pas en mesure de fournir des informations en temps réel en réponse aux demandes de renseignement des clients potentiels.
Stratégie agressive
« Les clients n’ont pas l’assurance quant à la fréquence ou encore la disponibilité des vols tant pour la liaison internationale que les vols locaux. Prenons l’exemple d’un touriste en provenance de Paris qui désire séjourner à Mahajanga et qui n’a aucune idée de la disponibilité de la liaison Ivato-Amborovy alors qu’il embarque depuis CDG Paris. On comprend qu’il puisse avoir un sentiment d’hésitation lors de la confirmation de la réservation sur Air Madagascar », déplore notre responsable d’agence. En alternative à cette situation, ces professionnels du voyage préconisent d’adopter une stratégie de vente un peu plus agressive, notamment en renouant sur les partenariats avec les compagnies étrangères en proposant des liaisons assurant un post acheminement à travers le système de « code share ». « La compagnie nationale gagnerait à établir une table ronde avec les « vendeurs de place » en Europe pour mettre une stratégie de vente plus efficace sur la liaison en profitant de la ruée après l’ouverture prochaine des frontières. De cette manière, on pourra directement proposer à un voyageur en provenance, par exemple, des Etats-Unis, de venir à Madagascar en transitant par Paris sans pour autant se soucier des détails de ce transit en achetant un seul et unique billet direct », suggère l’agence de voyage parisienne.
Hary Rakoto

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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