Loowatt : Dans le respect de la chaîne de valeur de l’assainissement
En tant qu’entreprise sociale, Lowatt Madagascar, depuis son opérationnalisation en 2014, propose des solutions innovantes en matière d’assainissement pour tous ceux qui en ont besoin dans la Capitale et ses alentours. « Suite à une enquête que nous avons menée, nous avons constaté que l’accès aux sanitaires est encore limité, surtout dans les quartiers défavorisés. Nous avons ainsi élaboré un service adapté, "Tsinjo Soa", pour leur offrir des logements décents répondant à leurs besoins, et ce malgré leur faible pouvoir d’achat. Mais nous pouvons également proposer des solutions d’assainissement pour les particuliers ainsi que pour les entreprises de construction et les organisateurs d’événements en plein air », explique Anselme Andriamahavita, directeur général de Lowatt Madagascar, au cours d’une entrevue. Ainsi, grâce à son service « Tsinjo Soa », cette entreprise a déjà amélioré le quotidien de plus de 3 500 bénéficiaires directs répartis auprès de plus de 500 ménages. D’ici 2025, celle-ci ambitionne de servir plus de 30 000 personnes, ce qui correspond à environ 5 000 ménages.
De plus, Lowatt Madagascar se diffère aussi par son système de production respectant toute la chaîne de valeur en matière d’assainissement. « Avec nos toilettes sèches, plus rien ne se perd et tout se transforme. En effet, notre travail ne s’arrête pas à l’installation des toilettes. Nous collectons également les déchets qui sont ensuite décontaminés et transformés en biogaz ou en engrais. L’énergie produite servira enfin pour faire fonctionner notre usine. Actuellement, grâce à ce système, notre unité de production est complètement autonome. Nous collaborons également avec la Commune urbaine d’Antananarivo pour la transformation de ces déchets », se vante le premier responsable de Lowatt Madagascar. Contrairement aux idées reçues, le système breveté de Lowatt aide à maintenir continuellement les toilettes propres et sans odeur. Ce système facilite ainsi la maintenance et l’entretien des toilettes. D’autre part, ces toilettes n’utilisent aucune ressource en eau, faisant d’elles une solution écologique.
Promouvoir les écovillages et les villages durables
Le concept d’ « écovillage » ou de « village durable » est encore loin d’être vulgarisé à Madagascar. Toutefois, le pays a beaucoup de potentiels dans ce sens. Un écovillage est notamment une agglomération rurale dont la principale vocation est d’être autosuffisante. Cette autosuffisance repose sur trois axes, à savoir un modèle économique alternatif, une place prépondérante accordée à l’écologie et une vie communautaire active. L’objectif de ce concept est de redonner une place plus équilibrée à l’humain en harmonie avec son environnement, tout cela dans le respect des écosystèmes présents. Avec ce modèle économique alternatif, le principe de base est de ne pas prendre à la terre plus que ce qu’on peut lui retourner. Les modes de culture alternative comme la permaculture, par exemple, par le biais de l’agroécologie, y sont mis en pratique. Ce concept a ainsi été développé en long et en large, hier, durant les séances de conférence qui se sont déroulées au parc des expositions Forello, sis à Tanjombato. Par ailleurs, les différentes possibilités d’application de ce concept à Madagascar ont également été débattues, surtout que cela permettra de réduire les impacts du changement climatique dans le pays. Ces actions de promotion devraient notamment déboucher aujourd’hui sur la signature d’une convention de partenariat entre le ministère de l’Environnement et du Développement durable et les autres secteurs afin de promouvoir ensemble les écovillages.
Coin des sponsors
CNaPS : « Nous ne cessons de lancer des initiatives pour qu’aujourd’hui soit meilleur qu’hier »
Les dernières mesures adoptées démontrent qu’il est tout à fait envisageable de simplifier le quotidien des cotisants. En effet, depuis le début de l’année, la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS) mène une démarche focalisée autour de la satisfaction de ses adhérents et de l’amélioration de son image de marque. Cette approche se décline en une exigence qualitative de l’ensemble des prestations de l’agence, en mettant en avant les services en ligne mais aussi la numérisation progressive des procédures pour un gain de temps et de performance pour ses agents, mais plus particulièrement pour les cotisants. « Nous ne cessons de lancer des initiatives pour qu’aujourd’hui soit meilleur qu’hier. En outre, nous continuons sur cette lancée pour que l’avenir soit également meilleur pour nos adhérents. Car nous n’avons désormais qu’un seul credo : les satisfaire et se soucier de leur bien-être », soutient Mamy Rakotondraibe, directeur général de la CNaPS.
Effectivement, le fait de soutenir des événements tel que le Salon international de l’habitat cadre ainsi dans cette démarche qui consiste à se rapprocher un peu plus de ses adhérents. De plus, la CNaPS dispose également de nouveaux produits visant à faciliter l’accès au logement pour ses cotisants. « Tous nos adhérents pourront consulter sur place leur possibilité d’accès au logement par le biais de prêts bancaires en collaboration avec les différentes banques présentes dans le pays. Une équipe spécialisée dans ce domaine vous accueillera sur place pour mieux vous conseiller », encourage Alain Désiré Ratsimbaharison, directeur de la cellule communication institutionnelle au sein de la CNaPS. Les services habituels seront également accessibles.
Dossier réalisé par Rova Randria
