La qualité de l’air s’est considérablement améliorée au cours des derniers jours. En effet, dans son dernier bulletin de surveillance de la qualité de l’air à Antananarivo, le service des Recherches hydrométéorologiques a noté que « les concentrations des particules fines PM 2.5 sont presque toutes en dessous du seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en mesurant le taux de pollution au niveau d’Ampandrianomby, d’Ambohidahy mais aussi d’Andraharo et de Soanierana ». Et cette amélioration de la qualité de l’air sera encore observée pour les prochains jours. Effectivement, après les observations, ce service prévoit que « les conditions météorologiques devraient rester favorables à la dispersion des polluants pour les trois prochains jours. L’air devrait généralement rester acceptable». Après près de trois semaines intenses de pollution, l’air est enfin respirable à Antananarivo. Toutefois, les impacts de la pollution de l’air se font encore ressentir jusqu’à aujourd’hui. Il n’y a qu’à voir le nombre de patients dont les problèmes respiratoires se sont aggravés à cause de la pollution, plus particulièrement au niveau des enfants. A noter que cette amélioration de la qualité de l’air résulte notamment des pluies provoquées par les autorités, la semaine dernière.
Malheureusement, si le retard des pluies persiste, la dégradation de la qualité de l’air pourrait revenir en force sachant que les feux de brousse continuent encore autour d’Analamanga, mais aussi dans tout le pays et que le changement climatique continue de faire son effet. Les gaz d’échappements des véhicules à moteur et l’incinération à l’air libre des déchets en sont également pour beaucoup dans l’augmentation de la pollution de l’air dans la Capitale. Les actions concrètes des autorités concernées pour avoir des résultats durables sont encore attendues jusqu’à maintenant. Ce n’est pas parce que la pollution s’est estompée que le problème est résolu.
Rova Randria