Publié dans Economie

Coopération - L’union européenne se veut confiante

Publié le mercredi, 29 décembre 2021


Bilan positif lors de la présentation des résultats du Programme indicatif national (PIN), financé par le 11ème Fonds européen de développement (FED), dont Grande île continue de bénéficier. Et Giovanni Di Girolamo, ambassadeur de l’Union européenne, de rassurer que « L’engagement de l’Union européenne à Madagascar reste fort ». Une façon pour ce responsable d’affirmer que la coopération entre la Grande île et l’institution qu’il représente est encore loin de voir ses limites se profiler à l’horizon. « Investir pour la population malgache, la prospérité et la paix » figure parmi les priorités de la coopération entre Madagascar et l’Union européenne (UE) en vue de soutenir massivement la sortie de crise et la relance économique et sociale de Madagascar. D’ailleurs, le 9e dialogue politique entre l’Etat malagasy et l’Union européenne qui s’est tenu à Iavoloha au mois de novembre dernier se focalisait sur la relance économique et sociale post Covid-19 de la Grande île. Dialogue dans lequel les deux parties ont tablé surtout sur plusieurs axes, notamment la relance post-Covid, les réformes du système électoral, la situation économique, la situation humanitaire dans le Sud, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, les droits de l’homme, la sécurité maritime régionale ainsi que la coopération au développement entre Madagascar et l’Union européenne. Régi par l’accord de Cotonou, le but primaire de la coopération Madagascar - UE est de contribuer à la stabilité ainsi qu’à la réduction de la pauvreté à Madagascar par l’initiation d’une politique de croissance durable et inclusive de l’ensemble de la population malgache. Ce dessein s’articule autour de trois axes stratégiques dont la stabilité politique par le renforcement de la bonne gouvernance et de l'Etat de droit, la relance économique et développement durable, par l'amélioration des infrastructures et le soutien au développement rural ainsi que l’amélioration et le renforcement des services de base. « La coopération se poursuivra sous le prochain cycle de programmation 2021-2027 qui est en cours d’adoption. La mise en œuvre du programme indicatif pluriannuel  à Madagascar présentera toutefois certains défis. Un engagement fort des autorités à mener des réformes structurantes sera, entre autres, une des conditions préalables à l’atteinte des objectifs du programme indicatif pluriannuel», rassure l’ambassadeur de l’Union européenne. Il faut dire que les résultats obtenus sont probants. Nous pouvons mentionner, par exemple le programme de renforcement de l’Etat « Ny Fanjakàna Ho an’ ny Daholobe » à hauteur 12 M€, les projets en énergie, la ligne à haute tension Tana-Toamasina, la Centrale hydroélectrique de Sahofika avec la BAD ont été approuvés et pourraient être signés en 2022 où l’UE y contribue à hauteur de 39 M€. En termes d’infrastructures routières, le projet d’aménagement de corridors et de facilitation du commerce, cofinancé par la BAD qui se déploie sur la RN9 et la RNT12 est en cours de lancement avec une contribution de l’UE à 40 M€.

 
Hary Rakoto

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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