Toutefois, aujourd'hui, cette firme sud-coréenne envisage de vendre sa participation, d'après les informations relayées par le média Business Korea. En tout cas, ce départ n'a rien d'anodin. Cette société y a pensé depuis quelques temps sachant qu'en septembre 2020, elle a déjà fait appel à des entreprises compatriotes coréennes pour pouvoir leur céder ses actions. D'ailleurs, cette fois-ci, la raison poussant KoreaResources Corporation à quitter Ambatovy, une des plus grandes mines de nickel au monde, n'est pas d'ordre financier.
« Le Gouvernement sud-coréen réduit ses projets de développement des ressources à l'étranger, et ce pour des raisons politiques liées à l'administration précédente, et c'est une approche absolument erronée », rapporte le Business Korea.
Cependant, les représentations locales n'ont pas encore communiqué des informations sur le sujet. Alors qu'à l'heure actuelle notamment, le marché international du nickel commence à se redresser malgré la pandémie de Covid-19 qui a gravement impacté l'économie au niveau international. Du coup, la demande mondiale de nickel flambe. Dans ce sens, le prix actuel est sur le point de dépasser les 20 000 dollars la tonne, soit une hausse de 50 % en comparaison au prix de l'année dernière, à la même période.
Pourtant, contrairement à la Corée du Sud, la Chine a acheté un certain nombre de mines en Amérique latine mais aussi en Afrique afin de faciliter l'approvisionnement en matériaux de batterie. La Chine renforce particulièrement ses chaînes d'approvisionnement suivant l'augmentation de l'importance de l'industrie des véhicules électriques.
Dans tous les cas, même si KoreaResources Corporation vend ses parts, Ambatovy pourra toujours bénéficier des extensions actuelles du marché du nickel.
Rova Randria