Publié dans Economie

Hébergement - Dur début d’année pour les hôteliers

Publié le jeudi, 17 février 2022


Au ralenti. Il est bien connu que le secteur touristique n’a jamais enregistré sa meilleure performance en début d’année dans des pays tropicaux comme la Grande île. La basse saison n’est pourtant pas une fatalité en soi pour cette activité qui contribue à hauteur de plus de 12% sur le produit intérieur brut du pays. Malgré un ralentissement ressenti dans presque toutes les Régions de l’île sur la période entre les mois de janvier et mars, surtout sur les Régions côtières, le secteur n’est pas pour autant à l’arrêt. Avec toujours ses difficultés à se relever face à la pandémie, le secteur du tourisme et de l’hôtellerie fait à présent face à des voyants presque au rouge pour les quelques mois à venir. Avec l’annonce d’une saison cyclonique assez conséquente, une basse saison encore marquée par les séquelles de l’épidémie. De nombreux hôteliers et acteurs majeurs dans le secteur touristique songent à opter pour la carte de la prudence. « Nous avons eu beaucoup de mal à remettre les pendules à l’heure après la pénalisation sanitaire de l’année dernière. Pour tout dire, la restructuration n’est pas encore entièrement achevée. L’annonce de cette météo plus que défavorable nous est tombée dessus tel un coup de massue. Raison pour laquelle nous avons décidé de ne rouvrir qu’à la prochaine saison haute, histoire de limiter les dégâts », nous confie le responsable vente et approvisionnement d’un village de vacances situé dans le nord du pays. Ce responsable explique que la société assurant la gestion de l’île a choisi de déclarer complet sur les sites de réservation comme booking.com au lieu d’accepter uniquement deux ou trois clients pour enregistrer des taux d’occupation quasi-nuls. La raison de cette stratégie s’explique surtout par la limitation maximale des frais de fonctionnement des établissements en basse saison. Une manière de prendre du recul afin de mieux aborder les prochaines saisons rush tout en préservant les infrastructures et surtout l’image positive de leur établissement. « Chaque année, nous nous sommes toujours préparés pour faire face à la saison cyclonique. Cependant, pour celle qui arrive, les services de météorologie ainsi que le bureau national de gestion des risques et des catastrophes annoncent des conditions beaucoup plus rudes que les années précédentes, c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase », conclut le responsable du village de vacances. Nombreux acteurs touristiques se retrouvent dans le même cas que ce dernier et espèrent que des mesures seront prises par les autorités compétentes afin de sauver les meubles pour la prochaine saison.
Hary Rakoto



Fil infos

  • Lutte contre la corruption - Le sénateur Ndremanjary Jean André plaide pour la fin des immunités  
  • Ntsay Christian - « Il faut dénoncer toute forme de dérive ! »
  • Actu-brèves
  • Ravalomanana et Rajaonarimampianina - Une honte pour le pays
  • Rapports entre l’Exécutif et le Parlement - Tokely Justin écarte les rumeurs de tension
  • Région Itasy  - Le parti TGV « redynamise » ses troupes  
  • Actu-brèves
  • Andry Rajoelina à l’ITM - Cinq hôtels cinq étoiles en projet
  • Protection des personnes atteintes d’albinisme - Les députés adoptent un nouveau texte 
  • Autoroute Antananarivo-Toamasina - Une série de rencontres pour anticiper sur les contestations                                                                      

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Fier d’être … malagasy !
    A l’invitation officielle de l’université de Mahajanga, Ylias Akbaraly, président de Redland (holding du Groupe Sipromad, Thomson Broadcast, Gates – Air), animait une conférence auprès des étudiants de ladite université. En gros, 4000 étudiants, très enthousiasmés, étaient venus assister à la conférence du multimilliardaire. En 2017, Forbes Afrique classait Ylias Akbaraly comme la première fortune à Madagasikara et le quatrième en Afrique. De la troisième génération à partir de son grand-père, Meraly Menjee, qui débarquait dans la Grande île en 1918 en provenance de Gujaratie, Ylias Akbaraly né en 1969 a repris Sipromad fondée par son père Sermamod Akbaraly et la diversifiait pour devenir un groupe voire un holding puissant à Madagasikara. Né sur le sol malagasy, Ylias Akbaraly affiche fièrement de sa nationalité malagasy. Et partout où il animait une conférence, Ylias tient toujours à faire valoir haut son identité malagasy et cela avec une fierté telle qu’il impressionne…

A bout portant

AutoDiff