Publié dans Economie

Réouverture des frontières - Le secteur privé avance des alternatives réalistes

Publié le mercredi, 09 mars 2022


Sceptiques par rapport aux mesures prises par les autorités sur les conditions à respecter en vue de la réouverture des frontières, samedi dernier, les représentants du secteur privé se sont réunis hier à l’hôtel Ibis Ankorondrano afin d’avancer des alternatives réfléchies par rapport au contexte de pandémie qui prévaut à l’international. « Chacun son métier et les vaches seront bien gardées. Nous nous chargeons de produire et de commercialiser tandis que la protection des investissements et des investisseurs devrait être à la charge de l’Etat. Il s’agit alors de se concerter pour voir réellement les solutions qui pourraient apporter un plus pour la relance économique et non des mesures qui, au contraire, tendent à freiner les efforts de reprise déjà fournis d’un côté comme de l’autre », exhortent les membres du groupement. Une manière pour ces derniers de signifier leur désarroi devant le fait que jusqu’à présent, aucun plan de relance économique concret n’a encore été établi. Ainsi, la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM), le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) et le Groupement du patronat malagasy (FIVMPAMA) sont d’avis que l’ouverture réelle et sans conditions permettra de relancer l’économie du pays. A noter qu’à la fin des périodes rush de la pandémie, ce groupement du secteur privé a enregistré 38 000 parmi 40 000 employés qui ont été mis directement au chômage technique. Force est de constater que le tourisme local ne suffit plus à relancer le secteur. La réouverture des frontières reste ainsi la seule solution. Les grands établissements hôteliers ont fermé leurs portes au tout début du confinement. Outre la promotion du tourisme local, l’on prépare déjà la réouverture des frontières. Mais il faut tout de même adopter les mesures de sécurité nécessaires pour éviter la propagation du coronavirus. Le secteur privé plaide ainsi pour une réouverture sans contraintes de fréquences imposées aux compagnies aériennes, sans restriction du nombre de lignes aériennes pouvant opérer sur Madagascar mais également un allègement des procédures sanitaires. En effet, la plupart des pays qui ont ouvert leurs frontières n’exigent plus la quarantaine en plus de la vaccination. « Maintenant, il faut que toutes les compagnies aériennes puissent desservir toutes les villes avec aéroports. Même en liaison nationale et de n'importe quelle desserte de départ, même depuis Paris. Sinon, il faudrait également que le test PCR à l'arrivée soit remplacé par un test TDR qui nécessite moins de temps si c’est vraiment nécessaire », rajoutent les représentants des professionnels du tourisme présents à Ankorondrano, hier. Une occasion pour ces groupements d’entreprises et de professionnels d’exhorter les autorités à établir un dialogue public-privé pour voir les points à améliorer ou à modifier dans les conditions à respecter qui ont déjà été annoncées par l’Etat.

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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