Publié dans Economie

Banque - Le premier service « Bancassureur » opérationnel

Publié le mercredi, 16 mars 2022

Avec la crise sanitaire, l’inflation et les intempéries de ces dernières semaines, les ménages malgaches font de plus en plus face aux imprévus. C’est dans ce contexte instable et rempli d’incertitudes que des solutions de prévoyance et d’assurance ont été mises en place par la BNI Madagascar à travers le concept de « Bancassurance ». La bancassurance désigne l’offre de produits d’assurance par un établissement bancaire. Tout comme l’assurance classique, elle vise à prémunir le souscripteur des risques.

Ce type de couverture de services financiers, de biens ou de personnes résulte généralement d’un partenariat entre banque et société d’assurance. Outre le partage de profits, ce modèle d’affaires produit divers avantages et inconvénients autant pour banquier, assureur que client. Ainsi, BNI Madagascar devient le premier « Bancassureur » malagasy en partenariat avec SANLAM Assurance en lançant sa première grande campagne de l’année sous le thème « J’assure notre avenir avec ma banque ». Cette campagne vise à faire découvrir au public une panoplie complète et innovante de solutions de Bancassurance. Ces solutions permettent aux ménages de prévoir les aléas de la vie en s’assurant en toutes circonstances et quelle que soit leur situation. Plutôt connue ces dernières années pour ses offres de Crédits à la consommation, BNI Madagascar démontre à travers cette campagne que l’accompagnement de ses clients se traduit également par des solutions qui leur permettent de faire face aux évènements imprévus, et surtout d’assurer leur avenir et celui de leurs proches. Dans un environnement de plus en plus concurrentiel, la bancassurance apparaît aux yeux des banquiers comme un bon moyen de diversifier leurs sources de revenus. En effet, dans ce partenariat interentreprises, la banque joue le rôle de vendeur de contrats d’assurance au niveau de ses guichets. Elle dédie donc des conseillers à cette fonction. Les termes contractuels entre les deux acteurs prévoient ainsi le versement, sous forme de commissions, d’une contrepartie financière. Celle-ci peut se présenter sous diverses formules. Il peut s’agir par exemple d’un pourcentage perçu sur la prime versée périodiquement par le client. La réalisation d’un accord de collaboration avec une banque ouvre de nouvelles perspectives à un assureur pour vendre ses contrats. La banque possède en effet un large réseau de clients existants qui souscrivait déjà à ses services via ses différentes agences. De plus, la confiance étant un élément essentiel de la relation client-banquier, il sera relativement simple aux conseillers bancaires de convaincre son portefeuille client. Autrement dit, l’assureur bénéficie, pour accroître ses ventes, de la bonne image marketing dont dispose son partenaire bancaire auprès du public. L’offre de produits d’assurance par le biais d’un accord de bancassurance permet d’opter pour des tarifs plus avantageux sur le marché. Ceci s’explique en partie par la suppression des coûts traditionnels inhérents à la vente d’assurances. La compagnie n’a plus notamment à recruter et payer des agents ou conseillers. Toutes les opérations sont effectuées au niveau du guichet de la banque. Cette économie de coûts sert ainsi à la fixation d’un prix plus bas, comparativement aux circuits de distribution classiques choisis par les assureurs.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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