Publié dans Economie

Rencontre sur la vanille à Paris - Satisfecit des acheteurs internationaux

Publié le mercredi, 06 juillet 2022

Engagements reconnus. Les efforts locaux pour stabiliser et personnaliser la filière vanille ont été salués par les acheteurs internationaux. Et ce notamment l’enseigne Envirium Life Sciences - seul acteur industriel au monde à être actif dans les trois grands bassins de production de la vanille à savoir Madagascar, Papouasie-Nouvelle-Guinée et Afrique de l'Est - qui vient de conforter l'engagement du Gouvernement malgache à investir dans la filière vanille et contrôler le respect des réglementations locales afin de soutenir des prix équitables pour les agriculteurs.

En effet, un prix minimum de Ar. 75 000/kg pour les gousses de vanille verte (17 EUR, 18 USD) et un prix minimum à l'exportation (FOB) de 250 $/kg pour les produits finis ont été officiellement confirmés. « Cette décision est conforme aux valeurs du groupe. Envirium est une holding industrielle vert. Notre groupe travaille à l'amélioration des moyens de subsistance en créant une chaîne de valeur équitable pour tous les partenaires, tout en protégeant l'environnement et sa biodiversité. Envirium fournit un approvisionnement durable et fiable ainsi qu'un système de traçabilité complet à ses clients, garantissant les origines en toute transparence », soutient Christian van Osselaer, Co-CEO d'Envirium. Une façon pour ce responsable d’avancer que le fait de fixer un prix d'achat permet aux agriculteurs de mieux vivre, de développer leurs cultures et de respecter l'environnement.

Espoir

En effet, cette régulation des prix veut assurer un revenu décent aux agriculteurs et contribuer à une activité plus durable. Justement, le Conseil national de la vanille (CNV) a été mis en place dans ce sens et qui, grâce à cette rencontre à Paris, a pu asseoir sa notoriété au niveau international et rassurer les acheteurs d’envergure mondiale sur la qualité et la fiabilité de la filière à Madagascar. En effet, le Conseil national de la vanille, qui ambitionne de pérenniser la filière vanille, s’est présenté comme étant une lueur d’espoir pour cette filière. Dans la mesure où depuis quelques années, la filière vanille - pourtant à fort potentiel économique - est sujette à des instabilités provoquant le déclin de la réputation de la vanille de Madagascar sur le plan international. Les prix ont été très volatils ces dernières années, ce qui n'est certainement pas en faveur de la qualité recherchée par les clients internationaux. Pour ce faire, le CNV suivra une structure claire et aura ainsi pour mission d’établir le calendrier d’ouverture de la campagne de collecte et d’exportation tout en tenant compte des informations techniques sur la maturité de la vanille dans chaque région. « Pour nous, c'est un espoir de qualité et de sécurité pour cette merveilleuse épice indispensable à nos clients, nous espérons que ce sera la première étape de nombreuses initiatives pour augmenter substantiellement le marché de la vanille », s’enthousiasme le Co-CEO d'Envirium.

 

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Editorial

  • Et voilà une autre …
    Un train peut en cacher un autre ! Le pays n‘est pas encore sorti de l’auberge. La triste affaire d’Ambohimalaza, qui a ébranlé les fauteuils de certains membres du Gouvernement, peine à faire tomber le rideau c’est-à-dire sans être concrètement et complètement effacée, et en voilà une autre qui vient vicier ou empoisonner l’atmosphère et secoue derechef le Gouvernement. Le temps est dur ! La Grande île traverse une zone de turbulence. De fortes secousses font tanguer le navire. Dans la précédente édition, nous avions dû déplorer que le pays, tel un grand bâtiment sans repères, va à la dérive et ce pour plusieurs cas qui sèment la panique. Le couac survenu à Ambohimalaza met en lumière les carences de gestion de certains membres du Gouvernement. Leur incapacité voire incompétence à contourner une douloureuse affaire. Une affaire qui, au final, éclabousse l’Exécutif. Sous d’autres cieux, un couac de cette ampleur…

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