Publié dans Economie

Fintech - Développement d'un logiciel de gestion des investissements 

Publié le jeudi, 14 juillet 2022

Promouvoir l’énergie durable. Hier, au Mining Business Center Ivato, les représentants permanent des Nations unies, accompagnés des représentants du Gouvernement malagasy ont procédé au lancement du SGD-Fund, un projet de développement d'un logiciel moderne de gestion des investissements dans le domaine de l’énergie durable. Ce projet commun vise à développer davantage l'économie du pays et à améliorer la vie des Malagasy en général. Financé par le Fonds commun pour les objectifs de développement durable-Fonds SGD à hauteur de 8 983 345 dollars, le projet durera quatre ans.

Au moins 80 000 personnes bénéficieront du projet, dont 40% de femmes et 40% de jeunes, et une soixantaine de petits projets énergétiques seront gérés par ce grand projet, dont l'objectif est de réduire les émissions de carbone, et de voir des progrès tangibles dans le secteur de l'énergie. Cette aide financière a été initiée afin d'améliorer l'exploitation et l'utilisation des énergies renouvelables. Selon lui, l'objectif est qu'elle se répande dans tout le monde rural et on estime que jusqu'à 50% de la population malagasy, selon le deuxième serment du Président de la République, en bénéficiera. Il a ainsi été noté que les systèmes impliqués dans ce secteur seront renforcés et réformés selon les besoins. 

Subventions

En effet, la production et l’utilisation de combustibles fossiles, qui reçoivent presque deux fois plus de subventions que les énergies renouvelables, bénéficient d’un soutien financier public considérable. Les énergies renouvelables seraient encore plus compétitives si les combustibles fossiles recevaient moins d’aide. Pour illustration, l’UE est à la pointe de la technologie en matière d’énergie renouvelable, et de nombreux pays de l’Union produisent déjà une grande partie de leur électricité à partir de sources renouvelables. Consommer plus d’énergie provenant de sources renouvelables nous permet de réduire nos émissions, mais aussi de dépenser moins d’argent pour les importations de charbon, de pétrole et de gaz depuis des pays situés en dehors de l’UE. En 2018, près de 19 % de l’énergie de l’UE étaient issus de sources d’énergie renouvelable. L’objectif est de faire passer la part des énergies renouvelables à 20 % d’ici à 2020 et à au moins 32 % d’ici à 2030. De nouvelles études et découvertes scientifiques sont nécessaires pour trouver des solutions durables permettant de lutter contre le changement climatique. Horizon 2020, le plus grand programme de recherche et d’innovation jamais conçu par l’UE, dispose de 80 milliards d’euros à investir entre 2014 et 2020 pour aider les chercheurs et les innovateurs à développer des idées qui pourraient être appliquées dans le monde réel.

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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