Publié dans Editorial

Macabre avalanche

Publié le lundi, 18 août 2025

La série noire continue ! Les bilans des victimes humaines, d’inestimables dégâts matériels s’alourdissent sur les routes nationales ! Pour la énième fois, nous tirons la sonnette d’alarme. L’avalanche d’accidents de routes mortels et destructifs sévit.

On est en pleine période de vacances scolaires. La densité des flux des véhicules, transports en commun et particuliers, sur les routes nationales atteint son niveau le plus élevé et donc dangereux. A la gare routière Aranta- Mahajanga aussi bien à Ambodivona / Andohatapenaka – Maki Antananarivo, les départs et arrivées des taxi-brousse avoisinent le millier de voyageurs par jour. Certains cas franchissent le seuil de 1500 durant la haute saison, pendant le week-end prolongé. Un exemple suffisant pour attester l’importance des mouvements des hommes en cette période de vacances. Les départs et retours vers l’Est (Toamasina – Foule-Pointe et autres), sur la RN 2, vers le Grand Sud sur la RN 1 (Antsirabe – Fianarantsoa – Toliary), vers l’Ouest (Morondava – Miandrivazo) affichent aussi une grande affluence.

En début d’année et vers Avril – mai, nous avions déjà attiré l’attention de tous les responsables, de près ou de loin, chargés de la gestion de nos routes nationales et des circuits des voyageurs, de veiller déjà et à assurer un minimum d’assurance aux passagers sur nos grands axes nationaux. Les départements des Travaux Publics, des Transports et de la Sécurité nationale (Gendarmerie, Police nationale) concernés directs par la sécurité et la sécurisation des circuits doivent veiller ensemble des mois auparavant de sorte que les voyages souvent en familles, avec des enfants et des personnes âgées, ne soient pas endeuillés ou gravement blessés. Ce n’est pas trop demandé si les responsables publics prennent soin de la vie des concitoyens. De toute manière, les dits responsables à tous les niveaux sont là pour ça !

Il n’y a pas uniquement que le sort des passagers qu’il faille sauvegarder, on doit également veiller qu’il n’y ait pas trop  de dommages matériels. Un accident survenu sur une route nationale bloquant la voie risque fort d’endommager des produits périssables tels les produits de première nécessité (PPN) transportés par des camions bloqués. On a vécu les dégâts collatéraux causés par de tels aliments  avariés. Ces derniers temps, le pays paie trop fort le prix des intoxications alimentaires. Quand des véhicules de transport en commun telles des marques Sprinter, le taxi-brousse accidenté ne sont que des ferrailles à jeter. Le grand nombre des propriétaires se recrutent parmi les opérateurs de taille moyenne. Ils ne sont pas forcément de grands transporteurs, le fait de perdre leur véhicule, souvent tout neuf, constitue une ruine difficile à combler pour la famille. Les Assurances sont là mais tout le monde ne peut pas se payer le luxe d’un « Tout risque ». Les Assureurs, eux aussi, scrutent jusqu’au petit détail pour enfin débloquer le moindre Ariary.

Des mesures essentielles sont à prendre en considération. D’abord, il faut veiller à la praticabilité des routes. Pas forcément des routes soigneusement bitumées mais des voies de communication routières sur lesquelles tous les véhicules peuvent circuler en toute saison du moins durant les périodes de vacances scolaires. Les propriétaires ont le devoir de s’assurer la maitrise de conduite de leurs chauffeurs. Les responsables sécuritaires doivent assumer pleinement leur mission.

Trop de morts, s’il vous plait !

 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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