Publié dans Economie

Filière aurifère - Les orpailleurs s’activent avec la reprise des exportations

Publié le mardi, 25 octobre 2022



Dans les Régions nord de l’île, reconnues pour les potentiels miniers en général et aurifères en particulier, les opérateurs sont en effervescence après l’annonce de la reprise des exportations des produits miniers. Raison pour laquelle, le ministre des Mines et des Ressources stratégiques est descendu sur place dans le but de sensibiliser les opérateurs miniers et les orpailleurs de ces Régions. Plus de vingt-cinq mille exploitants en activité sont recensés rien que dans la Commune rurale de Betsiaka, dans le District d’Ambilobe. En considérant que la moitié de la production nationale d’or déclarée légalement provient de cette zone nord du pays, il est ainsi primordial de renforcer la formalisation de ces opérateurs. Faut-il noter que le premier District aurifère du pays à Andavakoera - Betsiaka fait la renommée de la Région de Diana. La Commune de Daraina, dans la Région  de SAVA, est reconnue pour ses richesses aurifères. Sur le sujet, le membre du Gouvernement a exposé, au gouverneur de la Région de Diana et au gouverneur par intérim de la Région de SAVA ainsi qu’aux maires des Communes rurales de Betsiaka et de Daraina, les grandes lignes du projet de décret sur le nouveau régime de l’or et la refonte du code minier. L’objectif du ministère des Mines et des Ressources stratégiques, selon toujours Olivier Herindrainy Rakotomalala, dans ces nouvelles législations est de pouvoir réformer toutes les chaînes de valeur de la filière or, en partant de la formalisation des exploitants et des collecteurs, la perspective de la réouverture de l’exportation de l’or,  ainsi que le rapatriement des devises et la cession sur le marché interbancaire de devises.

Gabegie

Mais cette réforme ne sera pas synonyme de gabegie ou de laisser-aller. Loin s’en faut. Des dispositions ont été mises en place dans les nouveaux textes afin d’encadrer les réformes, a souligné le ministre. Concernant la réforme du code minier, le ministre des Mines et des Ressources stratégiques a souligné, aux élus de ces deux Communes riches en ressources aurifères, l’importance des nouvelles dispositions, qui ont été avancées par les différentes parties prenantes aux séances de consultations, tenues en août dernier, concernant la perception à la source des ristournes minières. Ce nouveau dispositif devrait permettre de renforcer les ressources des collectivités territoriales décentralisées, en l’occurrence les Régions et les Communes. Si le nouveau code entre en vigueur, avec ces nouvelles dispositions, les collectivités pourront disposer des moyens financiers pour entamer son développement. L’initiative a été, en effet, appréciée par les gouverneurs des Régions de Diana et SAVA, et les maires de Betsiaka et de Daraina. Le membre du Gouvernement a pourtant insisté auprès de ces responsables des collectivités sur l’importance de la planification des actions de développement local, afin de pouvoir dépenser les ressources à bon escient, et répondant aux aspirations et besoins locaux en termes dinfrastructures et de développement économique. Ainsi, pour réguler le secteur, il serait plus intéressant d’organiser les exploitants individuels en amont, car si les exportations irrégulières persistent, c’est surtout parce que les exploitants informels sont toujours présents.

Hary Rakoto
 

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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