Publié dans Economie

Port de Toamasina - Dédouanement en mode accéléré

Publié le mercredi, 26 octobre 2022

Privilège aux opérateurs économiques. C’est en ce sens que tous les acteurs opérant au port de Toamasina ont successivement tenu une rencontre avec les opérateurs bénéficiant de la Procédure accélérée de dédouanement (PAD) dans la capitale économique. L’objectif de cette rencontre était d’identifier des pistes d’initiative pour réduire le délai de dédouanement. Les intervenants de la chaîne logistique au port de Toamasina ont pris part activement à cette rencontre, à savoir les sociétés de manutention, les compagnies maritimes, les transitaires ainsi que la SPAT et la Direction générale des douanes(DGD).

Cette rencontre s’insère dans le plan stratégique de la DGD 2020-2023 qui pose parmi ses objectifs « une facilitation des échanges à travers une transparence et un partenariat accrus », ainsi que « la favorisation, la facilitation et la promotion du civisme fiscal ». L’atteinte de ces objectifs se mesure entre autres par la réduction du délai de dédouanement et la mise en place d’un programme pour les opérateurs à faibles risques bénéficiant d’une procédure simplifiée, soit le programme « Opérateurs agréés ». Lancé en 2019, ce plan stratégique en est, cette année, à 35, 24% des réalisations avec un objectif projeté de 70% pour 2023. Par ailleurs, le nouveau plan stratégique 2020-2023 est bâti autour de la vision « Douane, une administration innovante, redevable, partenaire pour l’émergence du pays ». Sur le plan international, le plan stratégique 2020-2023 de la DGD s’aligne avec les Objectifs de développement durable de par ses objectifs de promotion d’une croissance économique durable, de préservation de la biodiversité terrestre, de promotion de l’avènement d’une société pacifique et de l’accès à une institution responsable. 

Ambitieux

« Afin de mettre en œuvre notre plan stratégique et de répondre aux défis et opportunités d’un monde qui change, nous avons développé un programme de modernisation ambitieux mais réaliste qui nous permettra d’atteindre nos objectifs stratégiques, et qui comprend de nombreux projets dont dix considérés comme prioritaires. Ainsi, Il est attendu que chaque dollar investi avec efficience dans le programme de modernisation rapporte en moyenne 136,2 dollars US de recettes douanières durant les quatre années de mise en œuvre du plan stratégique », expliquait la DGD lors du lancement de ce programme stratégique. Ainsi, La modernisation des systèmes de gestion de risques douaniers est en bonne voie. Ayant déjà comme principaux atouts les compétences de chacun de ses agents, des outils ont été proposés à l’administration par les consultants pour progresser en termes d’efficacité et de contrôle. A l’issue de cette rencontre, il a été décidé qu’un task force sera créé en vue de la mise en place de ce programme, à travers lequel l’administration des douanes accorde des avantages en termes de facilitation aux opérateurs économiques qui répondent à un certain nombre de critères et conditions fixés au préalable en lien avec le civisme fiscal et la fiabilité. Ce programme est un alignement aux normes internationales de l’actuelle Procédure accélérée de dédouanement. Pour rappel, la PAD est une procédure permettant aux entreprises bénéficiaires de ce programme de jouir du circuit vert, c’est-à-dire, l’enlèvement immédiat de leurs marchandises après le dépôt d’une déclaration en douane.

 

Hary Rakoto 

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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