Publié dans Economie

Loi de Finances 2023 - Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison face à l’Assemblée nationale

Publié le mardi, 22 novembre 2022



Trois cent pages à soutenir. La ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, a présenté hier à l'Assemblée nationale Tsimbazaza le projet de loi de Finances initiale au titre de l'année 2023. Les principaux points exposés, relatifs au contenu de ce projet de loi, étaient le développement du secteur privé, l'incitation des investisseurs, notamment dans les secteurs du tourisme, de l'industrie et l'implantation de grandes infrastructures pour faire augmenter le PIB et les infrastructures sociales. Par ailleurs, sur le plan du secteur des services, Madagascar profitera de l’accueil de la 11e  édition des Jeux des îles pour véritablement marquer la reprise de son secteur touristique. Par conséquent, il est possible de s’attendre à une reprise significative des activités touristiques dans la foulée de la réouverture totale des frontières au premier trimestre de 2022. Ainsi, le Gouvernement est engagé en ce sens avec le secteur privé pour réaliser les investissements en ce sens. Par ailleurs, les concepteurs du PLFI 2023 ont ainsi inscrit la hausse du PIB de 4,9% pour l'année 2023, l'augmentation de 4 786,16 milliards d'ariary pour les recettes internes contre 4 236,1 milliards d'ariary pour les taxes douanières, l'augmentation des indemnités des chefs Fokontany ainsi que la finalisation des travaux et infrastructures telle que l'autoroute, pipeline, titre vert, etc. Il est important de souligner que des améliorations ont été apportées à la forme de ce projet de loi pour une meilleure transparence et une meilleure lecture et surtout pour faciliter le suivi et son utilisation. Ces priorités tiennent également compte de la poursuite de la mise en œuvre des résolutions adoptées au terme du forum des investissements qui s’est tenu dernièrement au CCI Ivato.

Réformes

Ainsi, malgré une conjoncture internationale fluctuante, le Gouvernement malagasy entend poursuivre la relance économique amorcée en 2019, suivant la trajectoire projetée dans le Plan Emergence Madagascar (PEM). Afin d’atteindre les objectifs de croissance forte et durable définis par ledit plan, l’Etat mise sur une gestion rigoureuse des investissements publics et la forte mobilisation de toutes les parties prenantes dont le secteur privé. La stratégie du PEM s’articule alors autour de trois socles (social et capital humain, économie et croissance accélérée, et environnement et cadre de vie) avec comme pivot central la gouvernance. Ainsi, pour faire de l’émergence une réalité, les actions capitaliseront sur les atouts considérables de notre pays à travers des projets concrets dans l’ensemble des secteurs porteurs (agribusiness, agroalimentaire, mines, tourisme, etc.). Le Gouvernement veillera particulièrement à ce que la croissance économique soit inclusive pour atteindre une prospérité partagée par tous les Malagasy. Les orientations stratégiques de la loi de Finances initiale 2023 sont donc parfaitement en ligne avec le PEM. Ainsi, pour l’année 2023, le Gouvernement mettra un accent particulier sur l’accélération des réformes et des projets pour instaurer un écosystème propice au développement économique. En effet, le développement de Madagascar nécessite la disponibilité d’un capital d’infrastructures modernes et résilientes aux chocs climatiques. Le Gouvernement s’engage ainsi à intensifier ses actions pour la rénovation et la construction des infrastructures de transport et de communication, éléments essentiels pour le développement socioéconomique.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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