Publié dans Economie

JIRAMA - L’organigramme revu et corrigé 

Publié le lundi, 05 décembre 2022

Pour plus d’efficacité. C’est en ce sens que le Conseil d’administration de la compagnie nationale d’eau et d’électricité compte remettre de l’ordre dans le système de gestion de la JIRAMA. A commencer, entre autres par la refonte totale de l’organigramme de la compagnie. « Ce n’est pas normal pour un responsable posté à Antsirabe de parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour résoudre un souci d’ordre technique ou d’ordre managérial à Morondava. C’est en partie à cause de cela que nous avons décidé cette refonte radicale de notre organisation », explique Solo Andriamanampisoa, président du Conseil d’administration (PCA) de la compagnie.

Pour rappel, en ce qui concerne la gestion des ressources au niveau régional, l’ancien organigramme de la JIRAMA se basait encore sur la répartition des six Provinces et donc autant de directeurs régionaux ou interrégionaux. A présent, avec l’organigramme proposé par le Conseil d’administration, il y aura ainsi autant de directeur régionaux que de Régions existant à Madagascar. La raison avancée pour ce changement radical se repose essentiellement sur le concept de proximité. Ce qui en soit, représente une volonté de bien faire et adopter une certaine proactivité dans la résolution des problèmes qui existent dans chaque localité. 

Cependant, si le nombre de Directions régionales augmente, les frais et charges correspondants seront également en hausse. Par ailleurs, la nouvelle structuration adoptée aurait également été conçue avec plus de simplicité car par rapport à l’ancien, l’effectif des membres de l'équipe exécutive est aujourd'hui réduit de moitié.

« Il est à rappeler que la compagnie compte près de 5.800 collaborateurs, répartis dans près de 118 centres à travers tout le territoire national. Dans la logique des choses, il aurait fallu mettre un responsable de centre ou un directeur de site sur ces 118 points de représentation. Mais avec l’optique de toujours simplifier les choses, on s’est cantonné à la répartition selon les Régions », ajoute le PCA de la compagnie.

 

La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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